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Prison de Fleury-Mérogis : Amélioration des conditions de travail. FO Propose, FO Obtient !

Dans un souci constant d’amélioration des conditions de travail des personnels de la MAFM, nous avons le plaisir de vous informer de la concrétisation des projets portés par Force Ouvrière Justice en soutien aux attentes des agents :

Selon le calendrier prévisionnel suivant :

Réalisation d’une salle de convivialité aux parloirs centraux avec équipement de la maison d’arrêt des hommes.

*Début des travaux 07 novembre 2022.

*Fin des travaux 28 novembre 2022. *Coût des travaux estimé 30 000 euros.

  • Réhabilitation – extension (local espaces verts) et sécurisation du parking vélos et trottinettes avec installation de recharges électriques.

*Début des travaux 11 octobre 2022.

*Fin des travaux milieu de semaine prochaine.

*Coût des travaux 12 000 euros

  • Rénovation vestiaire et salle de repos des personnels de la maison d’arrêt des Femmes.

*Début des travaux prévu 28 novembre 2022.

*Coût des travaux estimé 85 000 euros.

Force Ouvrière Justice une vraie présence au quotidien

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N’importe quoi ! Heureusement l’UISP prend la relève de l’astreinte

L’UISP Dijon FO Justice attire l’attention de la DISP depuis de nombreux mois déjà sur le danger qu’il y a au CSL de Montargis de planifier des nuits à 1 seul agent. Le danger est de surcroit démultiplié lorsque l’agent est une femme, puisqu’elle se retrouve en impossibilité règlementaire de réaliser des fouilles, emputant ainsi la sécurité de l’établissement et de l’agent.

Le 19/10/22 pourtant, malgré nos multiples alertes un agent féminin a été positionné seule en service de nuit et l’inconséquence de l’astreinte sans notre intervention aurait pu nous conduire à un drame. Pour davantage de précision, l’agent en question est mise à disposition du CPOS pour combler les carences RH du CSL.

Vers 20h30 lorsque l’agent réintègre une personne détenue, elle entend une autre personne détenue hurler et taper à la porte. L’agent décide donc de monter à l’étage concerné afin de discuter à travers la porte avec le détenu hors de lui pour essayer de ramener le calme en détention. Arrivée à l’étage, l’agent est stupéfaite de constater que la porte est ouverte alors que la fermeture a eu lieu quelques minutes avant.

La personne détenue, à force de taper sur la porte, a cassé le pêne laissant la porte déverrouillée. L’agent, tout en appelant la personne détenue à se calmer, tente de verrouiller la porte. Le dispositif de fermeture étant cassé, le pêne reste bloqué en position ouverte et la clef reste bloquée dans la serrure. Ni l’agent, ni son codétenu ne parviennent à calmer la personne détenue qui exige de sortir pour voir sa femme et son enfant.

L’agent craignant pour sa sécurité s’est mise à l’abri dans son bureau derrière la porte de la zone détention. Cette porte est le dernier rempart entre elle et deux détenus dont un est hors de lui. Elle est obligée de laisser la porte de la cellule déverrouillée, ses clefs bloquées dans la serrure.

Aussitôt à l’abri (temporairement) dans son bureau vers 20h45, elle appelle l’astreinte pour rendre compte. Elle précise l’aspect critique de la situation en rappelant qu’elle devra revenir en détention pour réintégrer une personne détenue à 23h, en sortir d’autres vers 5h et réaliser 2 rondes entre temps.

La réponse de l’astreinte est HALLUCINANTE !

L’astreinte lui dit de prendre un double des clefs dans le coffre de la hiérarchie et … A demain, bonne nuit !

Laissée en difficulté, en danger et à l’abandon, l’agent décide d’appeler un collègue pour savoir ce qu’elle pourrait faire.

Le collègue en question stupéfait et pris de cours a eu l’idée à 21h35 de joindre l’UISP.

Devant l’urgence de la situation, nous avons joint la collègue du CSL et l’avons invité à alerter les services de police afin qu’ils restent en alerte à proximité du CSL prêts à intervenir. Dans un deuxième temps, nous avons appelé le directeur interrégional afin de l’informer de la situation pour qu’il puisse faire le nécessaire afin que l’astreinte daigne enfin se rendre sur place et faire le nécessaire pour assurer la sécurité de l’agent.

L’UISP Dijon FO Justice remercie la direction interrégionale pour sa disponibilité et son action.

L’UISP Dijon FO Justice condamne fermement la légèreté de l’astreinte qui ne s’est déplacé seulement qu’après 1h30, seulement après avoir été appelé par la DISP.

L’UISP Dijon FO Justice pointe du doigt la nécessité urgente de combler les RH du CSL afin de rendre la sécurité des agents et de l’établissement effective et efficiente !

L’UISP Dijon FO Justice exige qu’un agent féminin ne puisse pas être affectée seule en service de nuit car les palpations et fouilles ne peuvent pas être effectuées lors de la réintégration.

L’UISP Dijon FO Justice rappelle les RH les ETP et consorts ne sont pas prioritaires sur la sécurité d’un établissement et encore moins sur la sécurité des agents.

L’UISP Dijon FO Justice attend des mesures très rapide pour la mise en place de 2 agents minimum les nuits et les weekends et une interdiction immédiate de positionner un agent féminin seul sur la structure.

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Prison de Nancy-Maxéville : Agression sur personnel

Le 19 octobre 2022 vers 17h un détenu, coutumier de nos murs, et qui présente des troubles du comportement a agressé d’un coup de poing au visage un de nos collègues.

En effet, cet individu a débuté les incidents, en mettant le feu à sa cellule, heureusement personne n’a été blessé. Lors de l’ouverture de la cellule pour un changement, ce dernier a alors asséné un violent coup de poing à l’agent.

Force ouvrière Justice tient à alerter notre Direction Interrégionale, les instances médicales psychiatriques, que ce profil de détenu n’a pas sa place chez nous, mais doit se voir affecter dans une structure adaptée à son état de santé mentale, comme il doit en être de même pour tous les détenus ayant le même profil psychiatrique.

En prison ces détenus ne peuvent pas être sanctionné ou placé au quartier disciplinaire malgré qu’ils provoquent des incidents et agressions sur les personnels. Ils ont besoin d’une prise en charge médicale psychiatrique. Un surveillant pénitentiaire a beaucoup de casquettes, mais pas celle de soigner.

Force ouvrière Justice trouve dommageable de ne pas avoir été pris au sérieux concernant la demande de placement en unité de soins de ce détenu qui a déjà fait parler de lui au sein de notre département, incident SPIP milieu ouvert, incidents multiples, agressions, au sein de notre établissement.

Force ouvrière Justice vous demande de mettre les détenus qui ont ces profils à leur place à savoir, dans une unité dédiée.

Qu’avons-nous comme autre solution pour ces personnes à profil spécifique ?

Force ouvrière Justice précise s’être déplacé aux urgences de l’hôpital Central de NANCY pour accompagner l’agent agressé, Force ouvrière Justice a constaté que cet agent était mélangé au reste de la population, alors que nous avions demandé par écrit qu’une salle spécifique soit mise en place pour les personnels en uniforme arrivant en urgence pour des soins, suite à un antécédent survenu où deux personnels avaient été agressés par un individu.

Force ouvrière Justice apporte tout son soutien à l’agent agressé et l’accompagnera dans toutes les démarches à effectuer.

Force ouvrière Justice toujours à vos côtés.

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Prison du Mans : L’escorte “escortée”

Le 18/10/2022 vers 18h10, alors que les PREJ retournent à la maison d’arrêt à l’issue d’un procès médiatisé, un véhicule avec deux individus à son bord déboule devant le véhicule ouvreur.

Le chauffeur de l ‘escorte fait des appels de phares, klaxonne pour faire évacuer la voiture qui gêne volontairement. Au bout d’environ 100 m nos « amis » concèdent enfin à se décaler sur la gauche laissant ainsi le cortège progresser.

Qu’elle ne fut pas la surprise de constater lors du dépassement que les deux hommes sont ceux qui ont été particulièrement remarqués lors de l’audience du jour de part le fait de tenter de communiquer avec l ‘un des extraits. Par la suite on apprendra que l’un des deux individus à bord était fiché S (un pensionnaire

bien connu chez nous Mr L…………………).

Rapidement le premier surveillant alerte les FSI en donnant une description complète du véhicule, des personnes et demande un renfort dans les plus brefs délais. Cela aurait pu s’arrêter là, mais c’était sans compter sur la fougue de nos deux comparses qui se mettent à prendre en chasse le convoi !

En effet, celui-ci se colle littéralement au dernier véhicule de l‘escorte frôlant à plusieurs reprises l‘accident, et profite du « deux tons » de l‘équipage pénitentiaire pour passer au feu rouge.

Le convoi sera pris en chasse jusqu’à l’établissement !

Ainsi voyant que jusque devant la maison d’arrêt les PREJ sont toujours poursuivis, 8 agents mettent pied à terre et sortent leurs armes stoppant net l‘élan des deux hommes et permettant la mise en sécurité des 3 fourgons qui transportait nos 8 personnes détenues.

Les deux civils sont au pied du mur, les escortes figent la situation et attendent l‘arrivée de la police.

FO Justice félicite les agents PREJ du 14, 35, 44 et 72 pour leur professionnalisme et leur sang froid.

FO Justice souhaite que les agents soient récompensés à la hauteur de leurs actes !!!

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