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Agression de notre collègue de Châteaudun : Violence endémique. Faiblesse systémique

L’UISP Dijon FO Justice a le regret de vous annoncer qu’un collègue de Châteaudun s’est fait violemment agresser.

Cet acte n’a pas été perpétré dans l’établissement, non cette agression a eu lieu en dehors de nos murs sous la menace d’armes de poing !

Alors que le collègue se rendez au travail avec son véhicule, il a été poursuivi, intercepté, vilipendé, agressé et menacé. Tant bien que mal il a réussi à s’extraire de cette embuscade et à se rendre à l’hôpital afin de se faire soigner après s’être réfugié à la gendarmerie.

Quelle est la raison de cette agression ?

Son travail, sa mission de réinsertion.

Quel a bien pu être son tort ?

Respecter la loi, la règle et la discipline.

Quel résultat pour l’agent ?

Espionné, chassé, piégé, menacé, blessé.

L’administration nous impose une dialectique délicate de bienveillance, de complaisance mais la réalité montre que les agents sont victimes de violences quotidiennement et que celle-ci augmente tant en fréquence qu’en intensité.

L’administration est sourde au requiem qui s’échappe de ses détentions !

Alors que les théoriciens se caressent avec les doctrines de réinsertion, de déontologie, les RPE et la CEDH , les praticiens font face à un rejet de la règle et une violence toujours plus grande et plus intense.

Il serait plus que temps que l’administration se rende compte que la violence est endémique et qu’elle gangrène notre société bien au-delà de nos détentions. Il est temps d’arrêter les petits plaisirs philosophiques. L’heure est venue d’enfanter des projets pour la défense des institutions et de ses représentants, il est temps de défendre et d’affirmer les pouvoirs régaliens.

L’UISP Dijon FO Justice souhaite un prompt rétablissement au collègue.

L’UISP Dijon FO Justice lui apportera tout le soutien nécessaire.

L’UISP Dijon FO Justice demande à l’administration la prise en charge intégrale des frais liés à cette agression lâche, y compris les frais de déménagement.

L’UISP Dijon FO Justice demande le transfert immediat du détenu.

L’UISP Dijon FO Justice attend l’identification et la condamnation ferme des auteurs.

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Pas de CIA pour les CPIP ?!?

Alors que vous êtes nombreux à vous questionner et à nous solliciter en vue de l’attribution du CIA* (Complément Indemnitaire Annuel), nous vous répondions, conformément au décret 20 mai 2014 régissant le RIFSEEP, qu’une note/circulaire fixant le cadre et les conditions d’attribution du CIA sera communiquée début 2023 aux Organisations Syndicales en vue d’un versement du CIA pour l’année 2022.

Cependant lors d’un échange avec les services de l’Administration de la DAP au début de ce mois d’octobre 2022, il nous a été indiqué qu’il n’y aurait pas de CIA pour les CPIP puisque les crédits du CIA avaient été fondus dans l’IFSE ?!

Sidéré par cette nouvelle, il nous a même été précisé que cette position de la DAP était conforme à la volonté des CPIP qui ne souhaitent pas qu’il y ait des différences de salaire entre agents du fait d’un CIA attribué sur la base du CREP (évaluations), selon les Organisations syndicales représentatives en CTSPIP.

Il s’agirait donc, selon la DAP, d’une position issue d’un « consensus » avec les OS représentatives en CTSPIP…

Face à cette justification, nous tenions à rappeler à notre Administration que même si FO JUSTICE CPIP ne siège pas (encore) en CT SPIP, FO JUSTICE est le syndicat majoritaire des personnels de la DAP ; ainsi nous siégeons en CTAP et en CTM, instances durant lesquelles les points abordés en CTSPIP sont censés être de nouveau soumis pour info, débat ou avis. Lors du passage du RIFSEEP en CTM, FO JUSTICE n’a jamais été informé de ce « consensus » qui impliquerait pour les CPIP une absence de dissociation entre IFSE et CIA ; alors même que l’Arrêté du 14 octobre 2021 portant application au corps des conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation des dispositions du décret du 20 mai 2014 cité ci-dessus, dissocie bien l’IFSE et le CIA et précise que le montant maximal annuel du CIA est fixé à 2700 € pour le Groupe 2 (1er Grade) et 3440 € pour le Groupe 1 (Classe Exceptionnelle).

Ainsi, bien que FO JUSTICE CPIP craignait des dérives de certaines directions sur l’attribution de ce CIA dans les services, nous espérions malgré tout de la part de la DAP une note/circulaire de cadrage nette, précise et le moins interprétative possible afin que l’ensemble des CPIP d’un même service puissent bénéficier de ce CIA de la manière la plus équitable et juste possible ; tout comme les autres corps soumis au RIFSEEP qui bénéficient quant à eux du CIA en plus de l’IFSE.

Ainsi face à cette annonce de la DAP d’une fusion du CIA dans l’IFSE pour les CPIP, le peu d’utopisme que nous avions encore pour notre Administration s’est envolé ; et cela soulève d’autant plus de questions, à savoir :

– les crédits du CIA ont-ils d’ores et déjà été fondus dans l’IFSE ou cela est-il prévu en 2023 ?

– si ces crédits ont été fondus dans l’IFSE dès 2022, à combien s’élève distinctement l’IFSE et le CIA des CPIP (en sachant que l’IFSE ne devait pas être moindre que l’IFPIP touchée auparavant par les CPIP et qu’elle a remplacé depuis sa mise en application) ? Si c’est en 2023 ? même question et quels seront les montants respectifs ?

C’est à n’y plus rien comprendre mais comptez sur FO JUSTICE CPIP pour obtenir les réponses à ces questions et faire savoir à la DAP quelle est la vraie volonté des CPIP !

Il nous semblait important d’informer les collègues en toute transparence de ces éléments qui nous ont été communiqués très récemment. FO JUSTICE CPIP exige qu’une réunion multilatérale soit organisée avec toutes les OS des CPIP afin de clarifier la situation et que chacun prenne des positions claires et assumées vis-à-vis des agents que nous représentons !

Du 1er au 8 décembre 2022, FO VOTER !

* CIA instauré suite au Décret du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’État et à la Circulaire du 5 décembre 2014 relative à la mise en œuvre du régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel.

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Prison de Blois : La pression monte. Danger à la Maison d’Arrêt.

Jeudi 13 octobre 2022, en début de journée, une personne détenue a tapé si violement sur la porte de sa cellule que les gonds ont sauté et le bloc serrure a été endommagé. Le gradé et les agents sont intervenus avec diplomatie pour mettre fin à l’incident. Malgré leur tentative de préserver le dialogue, les agents n’ont reçu qu’une pluie d’insultes et de menaces.

L’incident a été circoncit jusqu’au moment du repas où une autre personne détenue a repris de plus belle. En effet, cell-ci désireuse d’exprimer son mécontentement a jeté son repas sur le collègue qui n’a eu d’autre choix pour garder la maîtrise de l’incident, que de refermer la porte de la cellule.

La personne détenue a continuer son vacarme et ses invectives tout en exigeant un entretien immédiat avec la cheffe de détention. La personne détenue a refusé d’entendre que l’entretien aurait lieu le lendemain et a manifesté son désaccord en crachant sur le surveillant et la gradée. Ne pouvant mettre fin à l’incident par un autre moyen, la mise en prévention a été décidée et exécutée.

Le SLP MA Blois FO Justice félicite les différents agents impactés et sera soutien dans les démarches qu’ils souhaiteraient entreprendre.

Le SLP MA Blois FO Justice attire l’attention sur le fait que la combinaison du sous-effectif RH et le taux d’encellulement excessif accentue la dynamique de violence en nuisant au rapport de force.

Le SLP MA Blois FO Justice condamne le service dégradé mis en place en service de nuit et alerte sur la survenue d’incident grave pendant cette période. Et invite à respecter le protocole d’accord du 11 mai 2009 et notamment le point 3 et annexe.

Le SLP MA Blois FO Justice demande le transfert disciplinaire de cette personne détenue.

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