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Prison de Moulins-Yzeure : Feu d’artifice à la Maison Centrale !

Il est d’actualité, ici ou là, que des feux d’artifice, des pétards explosent en cette période de 14 juillet….

Mais il est beaucoup moins courant que ces pétards explosent dans une Maison Centrale !!!

3 DÉTONATIONS EN 3 JOURS

Et pourtant c’est le cas à la MC de Moulins, il y a eu 3 grosses détonations en 3 jours et il y a eu des « débris » retrouvés dans les zones interdites !

Le bureau local FOJustice souhaite que ces faits soient pris TRÈS AU SÉRIEUX par notre direction.

Quel était le but de ces explosions ? Fêter la commémoration de la prise de la Bastille en 1789 et de la fête de la Fédération de 1790 ? ou alors… Un moyen pour ces pyrotechniciens de connaître nos temps de réaction, nos temps d’intervention, nos moyens de défense face à des explosifs, des copains armés venus les chercher ?

Connaissez-vous l’histoire de la Centrale de Moulins? « Le 15 février 2009, jour de parloir à la centrale de Moulins-Yzeure, Khider et Top El Hadj, armés d’un couteau et d’une arme à feu, prennent deux surveillants en otage et parviennent à sortir de l’établissement en faisant sauter deux portes blindées à l’explosif. » Et malheureusement, il y a encore bien d’autres histoires à raconter…

Nous ne pouvons pas accepter ce genre d’incident dans nos établissements, nous ne pouvons pas les minimiser, NOUS NE POUVONS PAS LES LAISSER PASSER !!!

Le bureau local FOJustice exige l’intervention d’une équipe cynophile dans les plus brefs délais avec des fouilles de cellules des détenus ciblés par nos gradés et non par Directeurs(trices) qui chercheront encore une fois à ne cibler que les «gentils» pour ne faire «aucune vague»

Aujourd’hui c’est des pétards et demain ? Des couteaux? Déjà trouvés! Une corde ? Déjà trouvée! On va attendre que les murs sautent et que des collègues soient pris en otage ? Nous sommes dans une prison et non à la plaine des Champins à attendre le bouquet final !!!

On trouve de tout dans ce CP, nous aimerions aussi trouver la réaction de nos dirigeants qui est jusqu’à aujourd’hui INTROUVABLE

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Prison d’Argentan : Une pluie de coups INTOLERABLE !

Depuis plusieurs jours, la violence est au coeur de l’actualité de notre établissement.

Trois détenus connus pour des problèmes psychiatriques, toujours pas pris en charge, ou des antécédents d’agression vieux de quelques semaines ont encore fait parler d’eux.

Le week end dernier, le détenu F. libérable en 2027, chez nous depuis bien trop longtemps, a touché un de nos collègues au visage. Celui ci ne gère pas le refus et a agressé de nouveau.

TRANSFERT et CONDAMNATION

Le fameux détenu D. qui a agressé au A, a remis ça ce mardi pour un problème de cantines même si celui ci cherchait déjà le prétexte de l’agression depuis plusieurs jours. Des écrits professionnels avaient pourtant été rédigé car il exprimait haut et fort son intention de remettre ça. Ils n’ont pas été pris en compte. Le président de la CDD l’avait même maintenu à sa formation. Quelle marque de confiance !

TRANSFERT et CONDAMNATION

Le détenu V. à peine arrivé chez nous était déjà au QD et sa place est en HP. Sa prise en charge en prison n’est pas adaptée !
Nous n’avons pas les moyens de faire notre travail au quotidien !

TRANSFERT et CONDAMNATION

Effectifs ! Profil !

Le bureau local Force ouvrière adresse son soutien sincère aux collègues touchés dernièrement par ces violences .

Le bureau local Force Ouvrière souhaite des condamnations et des transferts vers d’autres établissements et vers une structure psy pour le détenu V.

Le bureau local force Ouvrière demande que tous les paramètres soient étudiés en CDD. On ne maintient pas un détenu en formation quand il a agressé.

Le bureau local Force Ouvrière demande plus de sévérité et un message stricte et fort quand on touche un collègue !

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UISP-Bordeaux : C’est au pied du mur qu’on voit mieux LE MUR !

Cette réplique d’un célèbre humoriste français s’applique aujourd’hui tristement au pouvoir de recrutement de notre administration.

Pour le coup, la direction interrégionale de Bordeaux fait presque preuve de meilleur élève de classe avec un taux de présence à l’écrit du concours de surveillant pénitentiaire d’environ 20% contre 18% au niveau national. Ces chiffres sont pathétiques et très inquiétants pour l’avenir.

A ce rythme l’administration pénitentiaire n’aura plus besoin d’organiser de sessions de concours pour recruter tant le nombre de candidats sera faible.

Malgré la diversité des missions du surveillant pénitentiaire le constat est bien là, le métier n’attire pas.

L’UISPFO Justice Bordeaux tire la sonnette d’alarme, sur notre ressort lors de la dernière CAP de mobilité de surveillants seulement 18 postes ont été attribués pour presque 100 vacances.

L’UISPFO Justice Bordeaux met en garde la DAP, les agents de notre région sont vieillissants. Suite à la fusion des grades avec un indice de pension à 645, de plus en plus font valoir leur droit à la retraite après une longue et éprouvante carrière. C’est le début d’une hémorragie programmée et ce jusqu’en fin 2024 minimum.

L’UISPFO Justice Bordeaux dénonce la mise en place à marche forcée des ELSP avec ce manque cruel d’effectif dans nos établissements. La création de ces équipes est sans controverse d’utilité mais pas dans ces conditions. Sans apport en personnel, cela devient une véritable ineptie. Nous disons STOP aux astreintes à deux, STOP aux équipes panachées (agents armés non armés).

Pour l’UISPFO Justice Bordeaux La réalité du terrain est bien loin de vos campagnes de recrutement édulcorées :

  • Salaire non attractif sans heures supplémentaires
  • INSULTES, MENACES et AGRESSIONS sont les maitres mots de nos journées
  • Rythme de travail infernal 1 week-end sur 7 après la nuit du vendredi
  • Amplitude de travail de 17H30 sur 24 (M/N)
  • Congés imposés
  • Congés estivaux non systématiques…….

Le recrutement devient impossible, les démissions toujours plus nombreuses durant la formation initiale, les titulairesquittent le navire vers d’autres horizons. L’heure est grave mais des solutions existent.

QUELLE SOCIETE PEUT SE PASSER DE NOUS ? OU QUI VEUT INTEGRER L’ADMINISTRATION PENITENTIAIRE ? LA EST LA QUESTION !!!

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