Ce vendredi 25 Aout 2023, à 13H00, lors du contrôle d’effectif dans l’aile WEST du bâtiment B1, notre collègue est arrivé devant la cellule B1W119 pour s’assurer de la présence physique des détenus.
A ce moment, un de nos pensionnaires est sorti de sa cellule en forçant le passage et a commencé à vouloir allumer un feu sur la coursive avec son briquet.
Mécontent des injonctions afin de réintégrer sa cellule, le détenu a agressé physiquement et violement notre collègue en lui assenant des coups de poings au niveau du visage et de la tête.
Ce geste a entrainé une perte de connaissance, des fractures de la pommette, fracture du crâne, fracture de l’arcade gauche ainsi qu’une double hémorragie !!!
L’alarme a été aussitôt déclenchée et les collègues des autres bâtiments sont intervenus en renfort pour faire lâcher prise à la personne détenue.
Cette dernière, qui présente des troubles psychiatriques, n’a pas sa place dans un établissement pénitentiaire mais dans une structure adaptée à sa pathologie.
Les agents pénitentiaires ne sont pas formés, médicalement parlant, pour prendre en charge ces profils.
Actuellement, nous sommes en sous-effectif récurrent en parallèle d’une surpopulation pénale galopante.
Force Ouvrière Justice appelle au bon sens de nos têtes pensantes afin d’arrêter de prendre les surveillants en les exploitant comme des pseudo-chefs (faisant fonction 1er SVT), au détriment de la sécurité des personnels en détention !!!
Force Ouvrière Justice appelle au bon sens de nos technocrates décisionnaires pour que ces personnes à profils spécifiques soient gérées et hébergées dans des structures adaptées.
Force Ouvrière Justice apporte tout son soutien à notre collègue et l’accompagnera dans ses démarches administratives.
Force Ouvrière Justice tient à féliciter l’ensemble des agents pour leur professionnalisme et leur réactivité dans la gestion de cet incident.