Prison d’Orléans-Saran : Le pyromane tueur de moucherons

La semaine ne pouvait pas mieux commencer pour le personnel de la MA1.

Vendredi dernier, le détenu se plaint d’avoir des moucherons dans sa cellule et menace d’y mettre le feu. Il sera vu par l’encadrement et un changement de cellule sera programmé pour le lundi. Malédiction ! La nouvelle cellule en est également infestée.

Comme tout bon professionnel, l’encadrement du bâtiment prévient le détenu que la cellule d’affectation va être de nouveau traitée avec un produit plus puissant et que le changement est reporté.

Mais c’est mal connaître ce tueur de moucherons qui est soumis à une gestion particulière. En effet, le détenu DG passe à l’action aux alentours de 11h05. Alors que les agents procèdent à la remontée des promenades, l’élève surveillant qui se trouve au niveau du portique sent une odeur de brûlé.

Il prévient son binôme et l’information est transmise afin d’arrêter le retour promenade pour une levée de doute. Le détenu DG a bien mis le feu à sa cellule.

Ce dernier a amoncelé des objets dont la télé devant la porte puis y a mis le feu.

Immédiatement, la décision est prise de constituer deux équipes pour intervenir, une avec ARI et l’autre avec les tenues d’interventions.

Le pyromane réfractaire à l’autorité n’a pas voulu sortir de lui-même de sa cellule. Après avoir circonscrit le feu, l’équipe ARI sort cet énergumène de la cellule. Il sera maîtrisé et menotté puis amené par l’équipe en tenue d’intervention.

Le pyromane a été placé en prévention au quartier disciplinaire.

Des agents de la MA2 viendront aider leur collègue pour la réintégration des détenus qui se trouvent dans la cour de promenade ainsi que pour la distribution du repas.

Le SLP Force Ouvrière Justice tient à féliciter l’ensemble du personnel (tous corps et grades confondus) qui a dû gérer cette situation.

Le SLP Force Ouvrière Justice demande à ce que le personnel face l’objet de félicitations écrites et surtout l’élève surveillant.

Le SLP Force Ouvrière Justice constate qu’au sein de l’établissement le nombre de détenus soumis à une gestion QI est en nette augmentation. S’il n’y a pas de place à l’isolement ces détenus doivent être transférés vers d’autres établissements.

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