M. le directeur, nous sommes heureux de constater que vous disposez d’un renfort en termes de personnel de direction, le directeur du service des agents. Trêve de plaisanterie, nous constatons que ce capitaine prend des décisions à l’unilatérale, sans contrôle et sans aucune forme normative propre à l’administration.
Il est utile de rappeler que toute question fait appel à une notification écrite précisant la personne décisionnaire et bien entendu, la réponse à la question.
Cette règle s’applique de manière globale et simple dans toutes les administrations.
Il est impératif que cette règle soit appliquée. Mais n’en déplaise à M. le capitaine responsable de la planification, il n’a pas de prérogative décisionnaire. Les circulaires l’écrivent de manière claire. S’ajoute à cela une méconnaissance des bases textuelles, puisque toutes les décisions rendues se font parfois au doigt mouillé, mais très souvent à la tête du client.
Quelques exemples pour illustrer nos propos :
• Le respect des 108 h, l’arrêt de la « chaussette »
• Une visibilité à 7 jours du planning pour les personnels
• Planification mensuelle des tours de nuit
• Ne plus imposer de longues journées
• Ne plus invoquer la « nécessité de service », concept qui n’existe pas
• Structurer un service qui correspond à la dernière charte des temps valide
Et la liste n’est pas exhaustive…
Tout cela génère en grande partie de l’absentéisme et de l’usure professionnelle, et amène les plus résistants à se mettre en maladie parce qu’ils sont simplement au bout physiquement et physiologiquement. Et humainement, on peut le comprendre : les personnels en ont assez.
Il est temps que cela cesse ! Que le directeur du service des agents constate que sur son polo, il n’y a que le grade de capitaine, et de fait, ses prérogatives sont circonscrites, comme pour tout le monde. Une fois qu’il en aura pris conscience, il faudra une grosse dose d’apprentissage sur la réglementation en vigueur, indispensable pour sortir de la construction perpétuelle de nouvelles normes villenauxoises, tel que le serait un établissement pilote.
M. le directeur, le bureau local FO Justice vous demande que la « carte blanche » laissée au capitaine responsable soit remplacée par des outils réglementaires dans le cadre strict.