Prison de Perpignan : L’Administration nous prend pour des cons !

Vendredi, fin de semaine dernière, pas moins de 90 matelas au sol étaient comptabilisés

sur la Maison d’Arrêt des Hommes. FO Justice de Perpignan alerte de manière constante la direction, l’Administration que le taux d’occupation est bien trop élevé. Les personnels à tous les niveaux essaient de composer, de travailler pour maintenir une situation complexe au bord de l’explosion !

Au vu des écrous incessants et afin de préparer l’éventualité d’une vague d’arrivants durant le week-end, nous nous devons sur le terrain de prévoir, d’organiser les hébergements en détention. L’Administration préfère réagir en camouflant la réalité du terrain.

Bourrez les cellules, on verra bien ! Ça pique moins les yeux !

Pour FO Justice de Perpignan, c’est une véritable FOUTAISE. Travailler dans l’urgence constante conduira inévitablement à un « clash ».

Nous savons très bien qu’il est de bonne augure de préparer au mieux la gestion des week- ends qui sont identifiés comme des épisodes plus sensibles avec moins de personnels.

Pour FO Justice de Perpignan, il est temps que l’Administration arrête sa gestion à la petite semaine. À nos décideurs : Retroussez une bonne fois pour toutes vos manches et travaillez sur une véritable politique nationale de désencombrement.

Il est insupportable pour les personnels de savoir que des places sont libres sur d’autres directions interrégionales et que eux , œuvrent dans des détentions surpeuplées avec un nombre important de détenus clandestins sans papier, sans attache…

Les quotas des transferts annoncés devant les portes de l’établissement il y a quelques mois n’ont pas donné satisfaction. Par contre, notre structure est toujours accueillante. Le dernier en date, l’arrivée d’un détenu par transfert de la Disp de Bordeaux avec, comme gestion : ouverture à 2 agents.

L’Administration joue telle avec nos nerfs ? Que cherche-t-elle ?

FO Justice de Perpignan alerte les autorités, l’Administration qu’en plus de jouer avec le feu, elle met en péril l’intégrité, la santé des personnels.

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