Prison de Grasse : Les agressions sur le personnel, un quotidien qui use…

C’est un phénomène qui pourrait presque paraître banal tant il s’impose largement et joue les trouble-fête au cœur de nosdétentions, mais que FO Justice refuse et refusera toujours de banaliser et de laisser sous silence :

L’AGRESSION

Ce fléau revêt différentes formes et s’abat sur le personnel de la manière la plus sournoise, violente et imprévisible qui soit.

DES EFFETS DEVASTATEURS… ? INCONTESTABLEMENT !

Même si les blessures physiques ne sont fort heureusement pas systématiques, ce mal gangrène sérieusement le moral des collègues, acculés notamment par le devoir d’agir réglementairement lors de ces incidents.

Gare à celui qui n’aura pas su reproduire fidèlement les gestes techniques enseignés par l’ENAP !

MAIS QUE NOUS RESTE T-IL REELLEMENT

COMME MOYENS POUR Y FAIRE FACE ?

Une mince carapace fondée sur une mise en application des gestes réglementaires, doublée d’une capacité à encaisser moralement pour répondre au déclenchement de cette violence impromptue.
Pour autant cette carapace ne saurait tenir indéfiniment, déjà largement fissurée par une période estivale des plus exigeante :

  • Plannings de travail rythmés par de nombreux rappels au service
  • Un absentéisme très marqué
  • Une chaleur suffocante mettant à mal les organismes (qui plus est avec un gilet pare-lame)

    ELLE N’AUTORISE QUE PEU DE REPIT… !


LES INTERVENTIONS S’ENCHAINENT ET SE RESSEMBLENT !

LA CARAPACE EST SUR LE POINT DE CEDER
IL NE FAUDRAIT PAS QUE DES ARRETS DE TRAVAIL, BIEN LEGITIMES, VIENNENT IMPACTER
LES RESSOURCES HUMAINES DEJA FRAGILISEES.

FO Justice est conscient de l’impact physique et mental lors d’agressions et soutient le personnel en toutes circonstances

FO Justice félicite le personnel qui a su se montrer présent tout au long de l’été malgré l’adversité, dans un esprit de cohésion.

FO Justice exhorte l’équipe de direction à se saisir de manière concrète et efficace de cette problématique en poursuivant le travail initié sur la prévention des violences.

Lire le communiqué