Prison de Baie-Mahault : QM, attention danger !

Cher(e)s Collègues,

Le Mercredi 25 Octobre 2023, aux environs de 16h15, une alerte retentit sur le CP et des renforts sont demandés au niveau du Quartier Mineur. Que se passe-t-il chez les jeunots ?

En clair, lors de la remontée de la promenade, dans les escaliers qui mènent aux cellules, deux détenus ont essayé d’arracher avec véhémence et insistance, le trousseau de clés du Surveillant. Ces derniers ont vociféré, je cite « An ka pran klé la an men aw tèbè, fèmé djèl aw » Traduction : « je vais te prendre tes clés imbécile, ferme ta gueule ! »

Nous ne pouvons pas accepter un tel agissement et de tels propos !

L’Officier C, arrivé en premier sur le lieu de l’incident a sollicité l’intervention de l’ELSP pour la maîtrise des deux individus car ils étaient récalcitrants et refusaient toutes injonctions.

Le Syndicat Local FO Justice Bémao condamne fermement cet incident qui aurait pu porter atteinte à la sécurité du personnel, mais aussi à l’intégrité physique des autres détenus. Car ces deux individus voulaient récupérer les clés pour aller en découdre avec d’autres mineurs enfermés.

Le Syndicat Local FO Justice Bémao demande à la Direction de ne pas prendre cet acte odieux à la légère et de punir ces deux individus à la hauteur de leur acte. D’autant plus que le plus virulent des deux est un habitué à la rébellion.

Par ailleurs, le Syndicat Local FO Justice Bémao s’interroge sur la présence de l’Officier responsable du Quartier Mineur lors des mouvements collectifs comme le prévoit la note de service.

Le Syndicat Local FO Justice Bémao demande le transfert du meneur à l’issue de sa peine de quartier disciplinaire. Que ce dernier retourne chez lui, car même les personnels de la PJJ, présents lors de l’incident, disent qu’il est dangereux et qu’il leur est impossible de mener un projet ambitieux avec lui.

FO Justice Bémao félicite les Agents du Quartier Mineur pour leur sang-froid, et remercie l’équipe venue en renfort, ce qui a permis d’apaiser les tensions et de ramener le calme au sein du quartier.

Mineur ou pas, ce qui compte c’est la sécurité des personnels et de l’établissement. Ces jeunes ne doivent pas avoir un sentiment de toute puissance dans notre détention.

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