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Prison de Villenauxe-la-Grande : Alerte rouge ! Quand la violence dépasse les murs !

Cette nuit, les agents du CD de Villenauxe-la-Grande ont été témoins d’une véritable scène de guérilla urbaine. Sur le parking de l’établissement, trois véhicules ont été volontairement dégradés et incendiés. Deux de ces véhicules appartenaient à des stagiaires, et le troisième à un agent titulaire.

C’est une nouvelle étape dans la violence qui vient d’être franchie ! Alors que FO JUSTICE avait donné l’alerte depuis de nombreuses mois sur l’escalade de la violence et sur la tension palpable qui régnaient au sein de la détention, nous constatons avec regret que, même à l’extérieur de l’enceinte, les agents vont devoir redoubler de vigilance !

Après les agressions à l’intérieur, et désormais la dégradation et destruction de véhicules aux abord de l’établissement, quelle sera la prochaine étape ?

FO JUSTICE VLG espère que tous les moyens seront mis en œuvre pour retrouver rapidement le ou les auteurs de cet acte de vandalisme, et, le cas échéant, que la condamnation pénale sera exemplaire.

FO JUSTICE VLG apporte tout son soutien aux collègues victimes et se tient à leur disposition pour les aider dans l’obtention de la réparation du préjudice subi.

Merci à la Direction Interrégionale de sa réactivité. Nous serons vigilants quant aux suites données à ce grave incident.

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UISP Dijon : Quand la justice aveugle est sourde aux bruits de la violence

Il est parfois étonnant de constater à quel point certains magistrats, confortablement installés dans leurs palais de justice, bien à l’abri derrière leurs jolis et confortables murs, se font fort d’être les gardiens d’un dogme utopique et dangereux. Ils semblent oublier que leur rôle premier est de servir le peuple.

Pourtant, rendre la justice doit donner un sens au terme de sécurité publique.

Les agents pénitentiaires, eux, n’ont pas le luxe de philosopher. Chaque jour, ils affrontent la violence crue cruelle et endémique, celle que cette magistrature refuse de voir et se garde bien d’approcher, trop lâche pour confronter leur philosophie à la réalité. Cette violence c’est celle qui se vit dans les coursives des prisons, dans les rues, et dans les cellules surpeuplées. Ces agents ne peuvent se permettre le confort intellectuel d’une utopie juridique où tout détenu, quel que soit son passé criminel et son potentiel de dangerosité, mérite une attention particulièrement bienveillante. Car, sur le terrain, cette chance offerte se traduit souvent par du sang versé et des vies brisées.

Il est nécessaire de rappeler que l’indépendance de la justice, si précieuse soit-elle, ne doit pas se transformer en autocratie judiciaire. Les décisions des magistrats ne doivent pas être des actes d’une toute-puissance déconnectée, mais bien des réponses adaptées à la réalité d’une société en proie à une violence de plus en plus omniprésente. Rendre justice au nom du peuple implique de prendre en compte la sécurité. Pourtant, certains magistrats semblent avoir perdu de vue cette mission fondamentale, préférant se draper dans une indépendance qui, lorsqu’elle devient absolue, flirte dangereusement avec le sectaire et l’arbitraire.

La décision d’octroi récent d’une permission de sortie à un DPS, n’est probablement pour ces gourous, qu’une formalité, une application scrupuleuse du droit. Mais pour les agents sur le terrain, confrontés chaque jour aux conséquences de ces décisions, cette sortie est un acte incompréhensible, un geste qui menace directement leur sécurité et celle de la société.

Et que dire du silence assourdissant des syndicats comme l’UFAP UNSA, ou même la CGT ? Si certains semblent timidement s’offusquer de la décision, ils se gardent bien d’adresser le moindre commencement de critique envers ceux qui l’ont prise.

Pourquoi un tel mutisme face à des décisions qui mettent en péril la sécurité des agents ? La réponse est malheureusement claire : leur silence n’est que le résultat d’un positionnement électoral. Ces OS, qui devraient être les premieres à défendre les intérêts des personnels, préfèrent ménager les magistrats pour s’assurer un soutien électoral. Un soutien qui, en réalité, se paie au prix fort : celui de la sécurité des agents.

Le décalage entre les réalités du terrain et les décisions prises dans les palais de justice est devenu trop grand pour être ignoré. La justice, si elle veut réellement retrouver un sens, doit revenir à son objectif premier : protéger la société. Et cela passe par une remise en question des pratiques judiciaires actuelles. L’utopie ne doit jamais prendre le pas sur la réalité concrète de la sécurité publique.

Il est temps que les magistrats sortent de leur tour d’ivoire, qu’ils prennent conscience des conséquences réelles de leurs décisions et qu’ils cessent de sacrifier la sécurité publique sur l’autel d’une utopie aveugle. La justice ne peut pas être rendue contre le peuple. Elle doit être rendue avec une compréhension claire des enjeux de sécurité.

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Prison de Toulouse-Seysses : Refus de réintégrer 47 détenus sur le bâtiment MAH1

Ce jour , Mercredi 14 Aout aux alentours de 15h00 , lors de la promenade unique, et suite à une grosse bagarre entre plusieurs détenus avec armes artisanales , la gradée du secteur a décidé de réintegrer « les promeneurs » !

Après avoir réussi à sortir les protagonistes de la bagarre,il est procédé à la remontée…

Quelques-uns regagnent leurs cellules mais un vent de protestation de la part d’une cinquantaine de détenus se fait entendre et REFUSENT DE REMONTER !

L’officier rend compte à la direction locale qui mettra quelques minutes à pointer son bout de nez ! Après avoir pris les éléments avec le chef de détention et son adjoint, et avant que celui-ci ne s’échappe, FO JUSTICE SEYSSES le saisira afin d’avoir la procédure suite à cet événement ! Il nous répondra qu’il allait rendre compte à la Direction Interrégionale et surement demander les ERIS ! Pour FO JUSTICE SEYSSES, nous lui avons confirmé que leur présence est plus que nécessaire !

Voici le déroulé avant l’arrivée des ERIS :

15h30 :ERIS depêchés ! durant ce temps,4 Agents ELSP seront sur place et s’équiperont avec le Gradé MAH2 et 1 ou 2 agents en plus !

Renfort demandé de tous les agents postes fixes et Agents du batiment MAH2 avant que les ERIS n’arrivent sur place,ceci afin de mettre en place un ordre de mission pour rentrer tout le monde dans leur cellule.

16h00 : arrivée des ERIS.

16h10 : remontée des détenus 4 par 4 avec fouille par palpation effectuée par les ERIS.

16h30 : Fin de la réintegration de la promenade !

FO JUSTICE SEYSSES tient dans un premier temps à remercier les ERIS pour leur professionnalisme qui n’est plus à démontrer. Nous les savons très sollicités depuis quelques temps . Bravo les Gars !

FO JUSTICE SEYSSES tient également à remercier et à féliciter l’ensemble des personnels seysseois présents tous corps et grades confondus pour leur présence et le travail qu’ils ont effectué également avec un professionnalisme exemplaire ! Bravo messieurs et mesdames !

FO JUSTICE SEYSSES demande à la direction qu’ils félicitent à la hauteur des faits l’ensemble des agents. Manque d’effectif, Heures Supplémentaires qui explosent…

De la reconnaissance serait la bienvenue !

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