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Prison de Perpignan : Centre de des tensions

 L’actualité estivale du centre pénitentiaire de Perpignan est décidément chargée. La surpopulation pénale et le manque de personnel forment un cocktail particulièrement explosif.

 Au centre de détention les tensions explosent :

 une bagarre entre détenus éclate sur la coursive, les armes artisanales causent des blessures aux belligérants.

 Les agents en sous-effectif interviennent, séparent les protagonistes, procèdent à la fermeture de l’aile et sécurisent leur secteur de travail.

 2 agents pour tenir 3 postes de travail: l’équation n’est pas sécuritaire !

Le centre de détention, avec ses ailes ouvertes, ne permet pas aux agents d’intervenir avec un rapport de force favorable. Le sous-effectif chronique ne permet pas d’effectuer une prise en charge qualitative de la population pénale et augmente les risques professionnels, déjà fortement impactés par l’augmentation exponentielle du nombre de détenus.

 Le manque de personnel se fait cruellement sentir: le fonctionnement normal ne peut être maintenu et la sécurité des personnels est mise en danger

 L’expérience et le professionnalisme des agents a permis de maîtriser cette situation !

 FO Justice exige que l’intégralité des postes soient couverts afin de garantir la sécurité des personnels et de l’établissement.

 FO Justice exige la dotation d’agents en CAP de mobilité à hauteur de l’organigramme de l’établissement.

 FO Justice félicite les agents pour le professionnalisme dont ils font preuve au quotidien malgré des conditions de travail difficiles.

 FO Justice réitère sa demande de révision de l’organigramme appliqué.

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Prison de Condé-sur-Sarthe : Ni grand prince ni petite princesse, 3 passages POM c’est la règle !

Encore une fois, les notes sont appliquées selon l’humeur des uns ou des autres, pour se montrer soi-disant plus « noble » que le petit peuple des surveillants.

En effet dans le royaume de Condé, un après-midi du 29 juin 2024, la petite princesse gardienne du château choisit à son tour d’exposer sa noblesse de cœur lors de l’entrée parloir. La visiteuse ayant sonné 3 fois au niveau de la zone intime, son entrée devait se voir refusée mais la petite princesse enorgueillie acquiesça malgré cela son entrée pour que la damoiselle puisse rejoindre son galant. Devant la réticence des agents inquiets pour la sécurité du royaume, la princesse invoqua la défaillance du POM « mal réglé, trop pointilleux, pas assez ci ou surtout trop là ! »

C’est ainsi que la petite princesse de bon matin le lundi suivant raconta à son Roi une autre version de l’histoire pour justifier son choix et ainsi rejeter

encore une fois la faute sur un autre…Pauvre POM !

Un jour viendra à force de considération faussement noble et parée d’humanité où les contrôles POM seront systématiquement défiés par les visiteurs puis par les autorités… Les 3 passages maximum au POM sont une frontière qui ne doit jamais être franchie et tant pis si nous ne brillons pas aux yeux des visiteurs car nulle fonction, nul handicap, nul profil n’est gage d’honnêteté !

Cet été rassurons-nous, les preux chevaliers premiers surveillants vont eux être les garants de notre intégrité. Forts de leur expérience, ils ont déjà prouvé par le passé et pas plus tard qu’hier, qu’ils ne badinaient pas avec notre sécurité !

Le bureau local FO Justice dénonce à nouveau le non-respect des notes de services et des mesures de sécurité mettant ainsi en péril l’établissement et donnant l’illusion d’un règlement au fasciés. Il réclame donc la stricte application de la note de service.

Le bureau local FO Justice reste perplexe quant à la sincérité des informations qui sont narrées lors des rapports !

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Prison de Montmédy : Situation catastrophique

Malgré notre tract de cette semaine, la situation à Montmédy continue de s’aggraver :

– Hier : -8

– Ce matin : -9

– Demain : -7 sur le papier

Sans compter les nuits à 8 prévues tous les jours la semaine prochaine, voire à 7.

Beaucoup d’agents sont à bout.

Les postes fixes viennent aider, mais jusqu’à quand ?

Certains agents travaillent quasiment 80 heures par semaine avec juste une DN comme pseudo repos.

Il est urgent que la DISP de Strasbourg et la DAP agissent vite, très vite. Sinon, nous prendrons nos responsabilités.

Nous exigeons :

– Un renfort des effectifs immédiats pour alléger la charge de travail.

– Des conditions de travail respectueuses de nos droits et de notre santé.

La situation est intenable et menace la santé et la sécurité du personnel.

Nous ne pouvons plus accepter ces conditions de travail.

L’UISP FO Grand Est maintien tout son soutien au personnel de Montmédy et se tiendra toujours à leurs côtés.

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