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Orléans-Saran : MAH2 Fouille Sectorielle

Le 30 Octobre 2023, une fouille a été organisée sur la MAH2, avec les agents de l’établissement accompagnés des ERIS de Dijon.

En tout 16 cellules seront fouillées et le bilan sera de 14 grammes de substances illicites dont 7 grammes sur notre cher pensionnaire T qui non satisfait du service public partira dans la foulée visiter le QD.

Le syndicat local Force Ouvrière Justice félicite l’ensemble du personnel (Agents du CPOS tous corps et grades confondus, Direction) qui a participé et contribué au bon déroulement de cette fouille.

Comme d’habitude, l’ensemble du personnel du CPOS a fait preuve d’un grand professionnalisme.

Le syndicat local Force Ouvrière Justice demande à ce que tous les personnels du CPOS qui ont contribué au bon déroulement des fouilles reçoivent des félicitations écrites.

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Présentation du projet : inSERRE – Compte Rendu

Compte rendu de la présentation du projet inSERRE

INnover par des Structures Expérimentales de Responsabilisation et de Réinsertion par l’Emploi

Lundi 30 octobre 2023, l’Agence du Travail d’Intérêt Général et de l’Insertion Professionnelle des personnes placées sous main de justice (ATIGIP) réunissait les Organisations Syndicales afin de leur présenter le projet de nouveaux établissements dits « inSERRE».

Après les Structures d’Accompagnement à la Sortie (SAS), voici un nouveau type d’établissement dont les trois objectifs spécifiques suivants sont visés:

  • 100% des détenus devront pouvoir exercer un travail / formation,
  • Encellulement individuel et liberté de mouvement (autonomisation et responsabilisation),
  • Relations avec l’extérieur renforcées (continuité des activités, des parcours de soins…)

Ainsi, et au terme d’un appel à candidatures initié en octobre 2019, trois établissements ont été retenus pour l’implantation de ce projet InSERRE.

Ces 3 sites retenus sont:

  • ARRAS : établissement de 180 places hommes,
  • CHARLEVILLE MÉZIÈRES : établissement mixte de 72 places hommes et 18 femmes,
  • TOUL: établissement de 100 places hommes.

Contrairement aux informations sur le site de l’Agence Publique pour l’Immobilier de la Justice (APIJ), le 1ª établissement expérimental à ouvrir serait celui d’Arras. Le début des travaux est prévu pour janvier/février 2024, avec une livraison au 49 trimestre 2025. Ce projet passera par une phase expérimentale, dont la durée n’est pas encore définie.

 FO Justice s’interroge déjà: Si l’expérimentation n’était pas poursuivie, QUID des personnels affectés, QUID des locaux… ? FO Justice n’a pas eu de réponse à ces questions.

Ces structures seront dirigées par un DSP, un adjoint DSP ou DPIP. Le pôle de l’Insertion PROfessionnelle (IPRO) sera piloté par un DPIP et un DPIP responsable de l’antenne InSERRE. Le recours à la contractualisation ne concernerait que le pôle IPRO afin de recruter des conseillers en insertion professionnelle.

Les personnes détenues, condamnées définitivement et dont le quantum de peine prononcé est inférieur ou égal à 5 ans, peuvent être affectées en établissements InSERRE lorsque leur reliquat de peine, au moment de l’affectation, est compris entre 1 et 3 ans. Le détenu devra faire acte de candidature, l’affectation serait nationale. Des réflexions demeurent afin d’associer les DISP.

L’organisation de la détention serait axée sur l’autonomie de la PPSMJ. L’ouverture de la détention serait de 7h30 à 21h30 avec retour dans les unités de vie à partir de 19h. Les repas seront pris collectivement le midi (détenus et Personnels) sur un espace dédié. La prise de repas du soir se fera en unité, de manière autonome.

Autre interrogation de FO Justice : La prise en compte du temps de restauration comme étant du temps de travail ? pas de réponse non plus. Comment s’organiserait la restauration des Personnels le soir? Pas de réponse, toujours.

Concernant l’architecture de ces structures, elles disposeraient d’un espace citoyen, à l’extérieur de l’enceinte, pour des rencontres avec le public et les entreprises pour les personnes détenues.

  • La sûreté active reposera notamment sur le contrôle d’accès par badge à certaines zones, la vidéosurveillance, la détection.
  • La sûreté passive reposera sur le bâti, l’organisation des espaces et l’usage de procédés communs tels que l’aménagement paysager: l’ensemble des espaces est pensé pour éviter les rassemblements indésirables et canaliser les flux lors des déplacements libres des personnes (recours aux mobiliers urbains et à la végétalisation pour organiser les espaces extérieurs).
  • La sécurité dynamique est fondée sur la qualité relationnelle et l’encadrement humain, le surveillant pénitentiaire, acteur incontournable d’une détention sécurisée.

Ces établissements disposeront d’une armurerie qui serait positionnée dans la zone d’enceinte hors détention. Ils ne disposeraient pas de quartier disciplinaire ni de régime disciplinaire, mais une cellule sera réservée, en cas d’agression, le temps d’exclure la PPSMJ.

L’ATIGIP nous informe que cette expérimentation passera par des modifications législatives s’agissant du volet sécuritaire (sécurité périmétrique et régime disciplinaire).

Les organigrammes de référence prévisionnels n’ont pas été abordés, mais devraient nous être transmis.

S’agissant des Personnels de surveillance, ils seraient affectés sur ces structures par des postes profilés.

Même si la classification des établissements est un sujet porté par FO Justice, beaucoup de questions sont restées sans réponse lors de cette présentation.

FO Justice émet de sérieux doutes sur la philosophie de cette expérimentation !

Nous avons demandé à être informés régulièrement des évolutions relatives à ce projet.

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Prison de Fleury-Mérogis : Infâme Agression !

Les violences à l’encontre des personnels reste une calamité sur notre établissement pénitentiaire, le bureau local Force Ouvrière Justice ne cautionnera aucune banalisation et aucune frilosité de notre administration dans la fermeté des réponses apportées pour les auteurs d’agressions contre les personnels.

Le bureau local Force Ouvrière Justice veillera au grain afin que notre cher Directeur du bâtiment D3 ait la même rigueur et réactivité dans le traitement des demandes d’explications à l’encontre des personnels et que sa main ne tremblera pas quand il s’agira de prendre les décisions tranchantes envers une voyoucratie qui abîme son personnel tant physiquement que psychologiquement !

Force doit rester à la loi !
Impunité zéro pour les auteurs et co-auteurs d’agressions envers les personnels !

En effet, le lundi 30 octobre 2023, vers 14h15 un détenu défavorablement connu de nos détentions pour son comportement agressif /impulsif et faisant l’objet d’une gestion spécifique : 2 agents et un gradé a décidé sans état d’âme de s’en prendre violemment à la 1ere surveillante du bâtiment D3.

Les faits se sont déroulés au niveau de l’aile administrative à l’issue d’une audience écourtée avec les officiers au regard de la nervosité du détenu qui était convoqué dans le cadre d’un rapport d’enquête disciplinaire.

Visiblement le naturel revient au galop pour notre cher pensionnaire, réfractaire à l’autorité pénitentiaire, qui se manifesta par un refus d’obéir aux injonctions de l’officier, pour regagner la salle d’attente. A deux reprises, il repoussa son bras. Alertée par des éclats de voix et ce vacarme, la 1ere surveillante vient en soutien.

Dès son arrivée, l’assaillant se précipita en sa direction pour la saisir au niveau du cou et la plaquer violement au mur. Puis, il l’agrippa par son gilet par lame qui provoqua la lourde chute de notre collègue au sol.

La maîtrise de l’agresseur a été particulièrement difficile au vue de sa virulence et sa détermination à fracasser du bleu.

Joint par téléphone notre collègue est très choquée par cette ignoble agression et présente plusieurs entorses au niveau cervical, du poignet droit et du genou ainsi de que nombreuses ecchymoses.

Le bureau local Force Ouvrière Justice condamne cette ignoble agression et exige des sanctions à la hauteur de la gravité des faits.

Le bureau local Force Ouvrière Justice incite les collègues à déposer plainte pour ne pas banaliser de tels agissements. Le bureau local Force Ouvrière Justice salue le professionnalisme et le sang-froid des agents dans la gestion de cette agression.

Le bureau local Force Ouvrière Justice soutient nos collègues et les accompagneront dans leurs différentes démarches administratives et judiciaires.

Le bureau local Force Ouvrière Justice restera attentif aux sanctions prononcées à l’encontre des agresseurs des personnels, dans l’exercice de leurs missions régaliennes.

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Prison de Longuenesse : ALERTE AGRESSION !

Le 28/10/2023, à 7h30, alors que la surveillante d’étage se rendait au niveau de l’aile A1W, un détenu de l’aile ne cessait de monopoliser l’interphonie car « Monsieur » n’avait pas reçu ses cantines. Malgré plusieurs explications données par les agents, celui-ci a continué.

Lors de la mise en place des promenades à 8h15 et de l’ouverture de la cellule de ce détenu très demandeur, celui-ci a provoqué et bloqué sa porte avec son pied, POUSSANT VIOLEMMENT NOTRE COLLÈGUE AU NIVEAU DE L’ÉPAULE alors qu’elle ne faisait que son travail, entraînant 5 jours d’incapacité totale de travail (ITT).

Une fois de plus, le personnel a été victime de violence pour un motif futile et d’une gestion de la détention incompréhensible. Lors de sa mise en prévention, le détenu a continué de proférer des menaces : « Je m’en bats les couilles, viens dans ma cellule, je n’ai rien à faire du Quartier Disciplinaire, je sortirai lundi. » Enfin, durant la mise en prévention, il n’a pas cessé de menacer et d’insulter le personnel, utilisant des termes tel que « Fils de pute, allez niquer vos mères, bandes de bâtards, je vous encule, fils de pute … »

FO Justice Longuenesse apporte son soutien à notre collègue et l’aidera dans ses démarches.

FO Justice Longuenesse demande le transfert de ce détenu dans les plus brefs délais.

FO Justice Longuenesse se réjouit que cette fois-ci la main du président de la commission n’a pas tremblé il a été sanctionné de 30jours de QD .

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