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Agents ASE / PCS : Lettre ouverte au Directeur de l’Administration Pénitentiaire

Monsieur Laurent RIDEL

Directeur de l’Administration Pénitentiaire

Ministère de la justice

Direction de l’Administration Pénitentiaire 13 Place Vendôme

75042 PARIS Cedex 01

Objet : Situation des agents ASE et PCS.

Monsieur le Directeur de l’Administration Pénitentiaire,

Je viens par la présente solliciter à nouveau votre attention concernant la situation des surveillants affectés à la surveillance électronique (ASE) ainsi que des agents des pôles centralisateurs de surveillance (PCS).

En effet, vous n’êtes pas sans savoir que depuis 2016 aucune concertation avec les OS n’a eu lieu concernant ces agents pour qui les difficultés se sont fortement accumulées. FO JUSTICE n’a d’ailleurs eu de cesse d’alerter la DAP à ce sujet, mais force est de constaterqu’aucune évolution notable n’a été constatée. Les Pôles DDSE et les PCS sont de plus en plus sollicités et sous tension à la suite de la mise en vigueur du « bloc peine » et plus récemment de « la LOI CONFIANCE » qui ont pour conséquence une forte augmentation des placements sous DDSE, ARSE, ARSEM, PSEM et dernièrement les BAR. Les recrutements pour ces services ne sont pas à la hauteur des enjeux, le ratio fixé pour 2024 par les Organigrammes de Référence en SPIP est de 50 placés par surveillant, comment espérer atteindre l’objectif dans de telles circonstances ?

Ces derniers mois, les ASE doivent assurer des astreintes sans réels moyens alloués, les soirs en semaine et les week-ends, sans aucune harmonisation entre les différentes DISP, certains SPIP préférant adopter un fonctionnement qui leur est propre.

Pour FO JUSTICE, c’en est trop ! Il est urgent d’ouvrir un groupe de travail pour les ASE et PCS afin de clarifier et harmoniser le fonctionnement de la surveillance électronique ainsi que les missions des agents concernés qui n’ont eu de cesse d’évoluer.

Plusieurs thématiques doivent être abordées :

–  Formation.

–  Fiches de poste détaillées.

–  Harmonisation administrative des agents affectés en PCS et ASE dans les SPIP Bi-départementaux ou pour les agents mis à disposition.

–  Gestion et cadre sécuritaire des astreintes (qui fait quoi ? protocole avec Force de l’Ordre ?).

–  Conditions de travail (Moyens humains, matériels, délais d’intervention…).

Pour FO JUSTICE, il n’est plus possible de fonctionner de la sorte, et l’évènement qui s’est produit au SPIP 95 (voir communiqué localSPIP 95 « Ce qui devait arriver arriva » du 02/02/23) nous conforte hélas dans notre inquiétude pour les agents et leur sécurité. Il esttemps de passer de la parole aux actes et d’établir un dialogue social constructif pour l’avenir de la surveillance électronique.

Ces personnels ont des missions spécifiques, mais ils ne disposent d’aucune doctrine nationale. Au vu de la politique pénale et des enjeux qui en découlent, il est nécessaire de donner à ces personnels les moyens de travailler dans de bonnes conditions (RH et sécuritaires notamment), avec un statut à la hauteur des tâches qui leur incombent.

Comptant sur votre compréhension, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur de l’Administration Pénitentiaire, à l’expression de mes salutations respectueuses.

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Prison de Bordeaux-Gradignan : Un verdict honteux ! La clémence du chef d’établissement

Cher(es) collègues,

Le détenu M qui a agressé notre collègue à la SAS le 02 février 2023 en lui assénant 3 coups de poing au visage ainsi que son codétenu actif dans l’agression (en fermant la porte de la cellule, sont passés en audience disciplinaire hier après midi !

Résultat de l’audience présidée par le Chef d’établissement :

le détenu M a pris : 30 jours Q.D dont 10 avec sursis !

le détenu N a pris : 20 jours Q.D dont 10 avec sursis !

Le Chef d’établissement, devrait soutenir son personnel, au lieu de porter du crédit à un détenu récidiviste en terme de violence physique !

Voilà, cher(es) collègues ce qui arrive quand on BANALISE les violences physiques ou verbales à votre égard au quotidien.

Pour F.O Justice, nous espérons que l’agresseur et son complice seront transférés aussi rapidement que le détenu qui a agressé dernièrement un officier !

Pour F.O Justice, l’Administration et le Chef d’établissement pourraient être reconnus responsable de l‘agression du collègue qui ne faisait que son travail !!!

Il s’est retrouvé dans une situation d’insécurité dû fait que l’Administration double les détenus dans les cellules. Elle est où la labellisation et le respect fondamentale de l’encellulement individuelle ?

HONTE A VOUS MONSIEUR LE DIRECTEUR POUR CE VERDICT INCOMPRIS DES AGENTS !!!!

NE SOYEZ PAS ÉTONNÉ DE LA SUITE ………

F.O JUSTICE ESPÈRE QUE LE VERDICT RENDU A LA BARRE SERA A LA HAUTEUR DES FAITS !!!!!

CE QUI N’A PAS ÉTÉ VOTRE CAS….

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Aix-Luynes : Lettre ouverte / Appel à la mobilisation

Le syndicat local FO Justice a décidé de déclencher un :

Blocage de l’établissement lundi 13 février 2023 à partir de 06H00

pour protester contre les conditions de travail et le management de la directrice adjointe ainsi que celui du directeur de la mission organisation du service.

Mme la Cheffe d’établissement, nous vous demandons :

De prendre les décisions nécessaires à l’encontre de votre adjointe, sa politique managériale accentue le mal être et l’absentéisme du personnel. Nous demandons le départ de Mme COLOMBI. La DRH étant de retour, Mme COLOMBI ne doit plus prendre de décisions RH.

Compte tenu du retour de la DRH, le directeur en charge de la mission organisation du service peut reprendre ses missions initiales.

De lancer un appel d’offre pour le remplacement de l’adjoint DRH, qui au regard des circonstances et de son temps de présence ne peut plus occuper cette fonction.

De veiller à ce que les personnels du corps de commandement, les chefs des services pénitentiaires et les personnels de direction sont soumis aux mêmes règles de transmission des arrêts maladie que n’importe quel agent de l’établissement, par ailleurs ils ne sont pas exempts de contrôles médicaux.

La fin immédiate du mode dégradé, actuellement utilisé en permanence depuis plusieurs mois ainsi que la fin immédiate des fermetures de postes systématiques (de jour comme de nuit).

La mise en place d’une gestion RH et d’une planification similaire aux établissements de la région parisienne : à savoir une meilleure répartition des heures supplémentaires afin de garantir le lissage des 108h trimestrielles sur la période annuelle ( ce qui passe en premier lieu par l’élaboration de plannings prévisionnels annuels respectant les 108H trimestrielles). Faites cesser l’attribution de RH supplémentaires qui ne tiennent pas et qui ont un impact important sur l’organisation de la vie personnelle des agents. La prise en compte des inscriptions au volontariat lors de l’application des RH supplémentaires.

La fidélisation des agents de brigade sur leur secteur, ce ne sont pas des intérimaires, corvéables à merci et utilisables où bon le service des agents le décide. (Derniers exemples en date : « mettre un QD au sas piéton » « mettre un QPR aux cuisines » « mettre un QPR au PCI » « mettre un QD aux UVF ») sans évoquer les agents sortis de leurs secteurs à l’appel pour faire les ouvertures et les douches.

Plus globalement la mise en place d’une refonte du rythme de travail des agents de détention.

La mise en place d’une prise en charge plus rapide des dossiers RH, afin que cesse les situations aberrantes de retrait de 6 journées de carence sur la même fiche de paye, la mise à jour en temps réel des situations RH afin de limiter les impacts paye des trop perçus.

L’application stricte des notes de service avec un retex sur la mise en pratique, notamment, du mode dégradé par ceux et celles qui le pratiquent, sans attendre les groupes de travail sur la réorganisation du service d’Aix au vu de l’urgence de la situation tous les jours à 06h45.

Redonner du sens aux postes de chefs de bâtiment et d’adjoint, toutes les prises de décisions ne peuvent passer uniquement par les chefs de détention et leurs adjoints.

Le traitement des CRI en attente, le retard de programmation et de passage en commission de discipline doit faire l’objet d’un travail de fond, afin de redonner du sens à la peine et asseoir l’autorité des agents sur la population pénale. La mise à exécution différée des sanctions disciplinaires doit être encadrée et suivie par les chefs de détention et leurs adjoints.

La mise en place de la promenade unique sur aix 2.

Le 4eme agent de nuit à la SAS.

La mise en place de fouilles sectorielles. Découverte de deux couteaux en moins d’une semaine, dont le dernier a causé un arrêt de travail l’agent étant seul à ce moment-là.

Refonte des systèmes d’astreinte et de permanence : un seul officier sur site le week end n’est pas acceptable.

Fermeture des postes + sous-effectif + sur population +absentéisme + mangement déconnecté de la réalité =

BOMBE à RETARDEMENT !

Sous ces revendications légitimes, l’ensemble des organisations syndicales et des agents sont appelés à se rassembler lundi 13 février 2023 dès 06H00 !

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