Compte rendu de visite du SPIP de Poissy

Le présent compte-rendu a été rédigé au vue des constatations faites et des propos recueillis par FO Justice CPIP auprès des collègues rencontrés lors de notre venue au SPIP de POISSY.

SPIP de la Maison centrale de POISSY

Les agents du SPIP de Poissy sont très préoccupés par l’avenir de leur service. En effet, selon les organigrammes de référence, le service d’insertion et de probation se verra amputé des postes de DPIP, d’assistant de service social et de coordinateur culturel.

Pour FO Justice CPIP, nous atteignons les limites des organigrammes de référence. Un travail de qualité en centrale ne peut s’effectuer sans la présence de ces deux agents.

En effet, la spécificité du travail, dans un établissement pour longues peines, nécessite la présence d’un personnel d’encadrement notamment du fait que la vacance en milieu fermé permettrait le basculement de tâches indues de la détention vers le SPIP (comme notre organisation le constate régulièrement dans les services en MF).

Le poste de direction est essentiel à la vie de ce service et fait partie de son bon fonctionnement.

Concernant le poste d’assistant de service social, FO Justice CPIP est outré à l’idée de laisser des détenus sortir d’une très longue période d’incarcération sans l’aide d’un professionnel qualifié, concernant le volet social, pour aider à la création d’un projet de sortie cohérent.

Nous resterons également vigilants quant à la pérennisation du poste de coordonnateur culturel qui semble t- il serait régulièrement sur la sellette, pour FO Justice CPIP ,il est impensable de supprimer ce poste d’une maison centrale.

Aussi, nous interpellons la DAP à ce sujet, établir des organigrammes et chiffrer les besoins en terme RH est une chose, réfléchir et prendre en compte les spécificités de chaque structure en est une autre. Selon FO Justice CPIP l’un n’empêche pas l’autre ,nous demandons donc le maintien des postes de DPIP, d’ASS et de coordinateur culturel sur le SPIP de la MC de Poissy.

Les collègues CPIP ont fort à faire avec ces suivis particuliers, la durée de leurs incarcération nécessitant une prise en charge globale. A cet aspect, s’additionne la complexité des rapports qui, au vu des profils suivis se doivent d’être étoffés afin d’éclairer au mieux l’autorité judiciaire. Les agents sont donc tenus de fournir ce travail en s’adaptant à l’enchaînement des CAP, des TAP et avec chacun une référence attitrée (programme collectif ou autre).

Enfin, FO Justice CPIP tient à signaler les conditions dans lesquelles les collègues effectuent leurs entretiens. En effet, ils doivent recevoir les détenus au niveau des parloirs avocats sans avoir accès aux applications métiers. Notre organisation syndicale demande la mise œuvre de travaux permettant aux collègues de se connecter via leurs ultras portables.

Nous constatons trop souvent que les locaux d’entretien du SPIP sont relégués en bas de la liste des lieux à adapter aux évolutions de notre administration ,cela n’est plus entendable.

FO Justice CPIP reste disponible via sa représentante sur la DISP de PARIS, Mme RAFFIN Nathalie pour tout échange concernant les points soulevés dans ce compte-rendu.

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