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RPS au sein du SPIP d’Aix-Luynes : Que faudra-t-il de plus ?

FO Justice CPIP alerte une nouvelle fois la Direction sur les Risques Psycho-Sociaux endurés par les collègues sur cette antenne.

Malheureusement force est de constater que ni les mots, ni les pleurs, ni la souffrance criée par les agents ne font réagir cette Direction !
Force est de constater que les différentes alertes n’ont aucun intérêt pour ces cadres !

QUE fAUDRA-T-IL DE PLUS AU SEIN DE CE SPIP AU PASSÉ DÉJÀ LOURD !?

Mesdames et Monsieur les cadres, FO Justice CPIP vous rapelle que la gestion des RPS au sein de votre service, vous incombe et qu’ils ne doivent pas être pris à la légère !

Où est la bienveillance du SPIP quand aucune réponse n’est apportée aux agents qui verbalisent leur mal être ?

Est-il entendable de faire culpabiliser les agents lorsqu’ils vous dévoilent leur souffrance ?

Où est la considération pour le travail de votre équipe lorsque vous ne daignez prendre aucune annotation en CAP, lorsque l’on sait le travail que ça représente ?

Quel est l’objectif de réintégrer les CPIP aux CPU qui ont perdu de leur sens (absence du médical aux CPU suicide) et reprendre le présentiel quand la charge de travail ne cesse d’augmenter ?

Plus grave encore ! Comment cette même Direction se permet de dissuader sournoisement les agents de ne pas se faire représenter et assister par leurs représentants syndicaux !!!!!!

Vous, Direction, préférez envoyer vos agents au charbon en toute impunité.

Honte à vous et à votre comportement maltraitant quand on sait que le mot d’ordre au sein d’un SPIP, c’est la “BIENVEILLANCE”

Chers cadres, le management c’est avant tout de reconnaitre le travail, soutenir et protéger ceux qui descendent au fond pour vous remonter vos berlines bien remplies de beaux dossiers pour vos CAP, vos débats et la bonne mine de votre service !

Chers cadres ne vous en déplaise FO CPIP est présent et n’abandonnera pas les agents et ce malgré vos petites manigances !

N’oubliez pas chers cadres que lorsqu’une mine s’effondre les dégâts sont irréversibles !

Sachez reconnaitre que votre chance est d’avoir à vos côtés des agents loyaux, dévoués qui œuvrent avec conviction et professionnalisme !

FO Justice d’AIX LUYNES DIT STOP !

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La dernière mine de charbon a fermé ses portes il y a 30 ans ! Nous n’attendrons pas plus longtemps pour dénoncer et mettre fin à cette maltraitance !

Lire le communiqué 

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ACTION SOCIALE. Flash-inFO : Les subventions pour les séjours des enfants

Les séjours vacances pour les familles ainsi que pour les enfants des agents du ministère de la Justice sont gérés par la Fondation d’Aguesseau.

Tous les séjours sont subventionnés en partie par le ministère sur l’enveloppe budgétaire de l’action sociale. Un grand nombre de destinations sont consultables dans le catalogue de la Fondation d’Aguesseau.

Les premières vacances scolaires approchent. Pour les «séjours enfants », demandés par les agents du ministère, nous vous rappelons que ceux-ci sont subventionnés par la PIM (exceptés ceux qui passent par la Fondation d’Aguesseau).

Les personnels du ministère de la Justice, peuvent bénéficier, pour les vacances ou les loisirs de leurs enfants de moins de 18 ans, de subventions journalières. Pour les enfants handicapés, la limite d’âge est portée à 20 ans et sans condition de ressources.

Afin de bénéficier de ces prestations, le dossier doit être retiré auprès du services RH du ressort de l’agent et doit être retourné complété des pièces justificatives demandées.

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Agents ASE / PCS : Lettre ouverte au Directeur de l’Administration Pénitentiaire

Monsieur Laurent RIDEL

Directeur de l’Administration Pénitentiaire

Ministère de la justice

Direction de l’Administration Pénitentiaire 13 Place Vendôme

75042 PARIS Cedex 01

Objet : Situation des agents ASE et PCS.

Monsieur le Directeur de l’Administration Pénitentiaire,

Je viens par la présente solliciter à nouveau votre attention concernant la situation des surveillants affectés à la surveillance électronique (ASE) ainsi que des agents des pôles centralisateurs de surveillance (PCS).

En effet, vous n’êtes pas sans savoir que depuis 2016 aucune concertation avec les OS n’a eu lieu concernant ces agents pour qui les difficultés se sont fortement accumulées. FO JUSTICE n’a d’ailleurs eu de cesse d’alerter la DAP à ce sujet, mais force est de constaterqu’aucune évolution notable n’a été constatée. Les Pôles DDSE et les PCS sont de plus en plus sollicités et sous tension à la suite de la mise en vigueur du « bloc peine » et plus récemment de « la LOI CONFIANCE » qui ont pour conséquence une forte augmentation des placements sous DDSE, ARSE, ARSEM, PSEM et dernièrement les BAR. Les recrutements pour ces services ne sont pas à la hauteur des enjeux, le ratio fixé pour 2024 par les Organigrammes de Référence en SPIP est de 50 placés par surveillant, comment espérer atteindre l’objectif dans de telles circonstances ?

Ces derniers mois, les ASE doivent assurer des astreintes sans réels moyens alloués, les soirs en semaine et les week-ends, sans aucune harmonisation entre les différentes DISP, certains SPIP préférant adopter un fonctionnement qui leur est propre.

Pour FO JUSTICE, c’en est trop ! Il est urgent d’ouvrir un groupe de travail pour les ASE et PCS afin de clarifier et harmoniser le fonctionnement de la surveillance électronique ainsi que les missions des agents concernés qui n’ont eu de cesse d’évoluer.

Plusieurs thématiques doivent être abordées :

–  Formation.

–  Fiches de poste détaillées.

–  Harmonisation administrative des agents affectés en PCS et ASE dans les SPIP Bi-départementaux ou pour les agents mis à disposition.

–  Gestion et cadre sécuritaire des astreintes (qui fait quoi ? protocole avec Force de l’Ordre ?).

–  Conditions de travail (Moyens humains, matériels, délais d’intervention…).

Pour FO JUSTICE, il n’est plus possible de fonctionner de la sorte, et l’évènement qui s’est produit au SPIP 95 (voir communiqué localSPIP 95 « Ce qui devait arriver arriva » du 02/02/23) nous conforte hélas dans notre inquiétude pour les agents et leur sécurité. Il esttemps de passer de la parole aux actes et d’établir un dialogue social constructif pour l’avenir de la surveillance électronique.

Ces personnels ont des missions spécifiques, mais ils ne disposent d’aucune doctrine nationale. Au vu de la politique pénale et des enjeux qui en découlent, il est nécessaire de donner à ces personnels les moyens de travailler dans de bonnes conditions (RH et sécuritaires notamment), avec un statut à la hauteur des tâches qui leur incombent.

Comptant sur votre compréhension, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur de l’Administration Pénitentiaire, à l’expression de mes salutations respectueuses.

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Point de situation pour la Filière Insertion Probation

En ce début d’année, marqué par la mobilisation massive contre la réforme des retraites, FO Justice CPIP reste mobilisé en parallèle sur les sujets suivants :

– TT : Nous constatons encore des erreurs dans l’application des textes réglementaires concernant le télétravail des CPIP sur certaines DISP. Ainsi il semblerait que des consignes hors cadre légal, aient été passées par certains DISP. Cela concerne plusieurs champs d’application, comme la restriction par certaines Directions de pouvoir solliciter jusqu’à 2 jours de télétravail (voir 3 pour raisons médicales), en n’autorisant qu’un seul jour d’office par semaine, alors que le motif de la nécessité de service ou l’avis défavorable des DFSPIP ne peuvent être invoqués dans ces cas précis. Hormis la période de fin d’année et la période estivale, les CPIP devraient pouvoir bénéficier du maximum de jours en TT, s’ils le souhaitent.

Force est de constater également que la procédure officielle de demande et de déclaration des jours télétravaillés n’est pas respectée partout. En effet, il serait demandé aux agents de faire une demande écrite (hors HARMONIE), puis de saisir leurs jours télétravaillés via ORIGINE, qui seraient ensuite renvoyés via des tableurs par les RH des SPIP.

FO Justice CPIP veillera à ce que ces mauvaises pratiques cessent dès que possible, car elles ne sont pas conformes avec les textes en vigueur et qu’elles engendrent une surcharge de travail pour les services RH, avec risque d’erreurs de saisie.

Enfin pour ce qui est de la prime perçue pour les jours en TT, rien ne permet de s’assurer que tous les CPIP la perçoivent depuis sa mise en vigueur…

– Reprise d’ancienneté des CPIP25 : FO Justice CPIP constate que les délais annoncés par la DAP quant aux reprises d’ancienneté de nos collèges CPIP 25 n’ont pas été respectés. Si nous avons bien conscience que les service RH de la DAP sont en sous-effectif, et que les agents en charge de notre filière font leur maximum, notre organisation syndicale dénonce un système à bout de souffle qui ne permet plus d’être audible.

Aussi nous appelons au renforcement des effectifs en charge de notre filière afin que les délais de traitement ne prennent pas des semestres, voire des années.

FO Justice CPIP veillera à ce que nos collègues de la CPIP 25 (issus du concours interne) puissent être enfin payés en tenant compte de leur ancienneté.

– CIA : Depuis notre communiqué du 17/10/22 intitulé : « PAS DE CIA POUR LES CPIP ?!? », nous n’avons eu aucune réponse concrète. Étant désormais une OS représentative, depuis les dernières élections professionnelles et l’obtention d’1 siège au CSA SPIP, nous ne manquerons donc pas de confronter la DAP et les autres OS, afin de connaître leur position sur le sujet lors du premier CSA SPIP de l’année, prévu le 16 février 2023.

– États Généraux de la Justice : En août 2022, FO Justice CPIP n’a pas manqué de faire un retour complet et contre argumenté au Ministre de la Justice suite aux préconisations inquiétantes issues du rapport Sauvé, pour les SPIP, dès sa remise au Ministère. Lors d’une bilatérale avec le GDS et son Cabinet en septembre 2022, ce dernier nous a très explicitement indiqué qu’il nous rejoignait sur notre opposition vis-à-vis de ces recommandations, et que ces dernières ne seraient pas retenues par le Ministère.

Et pourtant, nous venons d’apprendre que demain, Mme MOUTCHOU, députée Horizon de la 4ème circonscription du Val d’Oise, envisageait de déposer un projet de loi à l’Assemblée Nationale pour que les SPIP soient rattachés aux tribunaux, conformément à une des préconisations du Rapport Sauvé pour laquelle les agents concernés, leurs représentants syndicaux et leur Ministre ne sont PAS FAVORABLE. Cherchez l’erreur ?!

FO Justice CPIP veillera à faire barrage « aux pseudos lobbyistes de l’IP », qui associés à certains élus, tentent encore et toujours de proposer des lois à l’opposé des attentes des agents qui exercent sur le terrain !

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COVID – Agents de la fonction publique : Ce qui change au 1er février 2023

3 ans après les débuts de la pandémie, la Covid-19 est toujours présente. Sa circulation, cependant, est en forte baisse, un niveau bas qui n’avait pas été atteint depuis la mi-2021. Les mesures d’encadrement et de suivi évoluent en parallèle. Depuis le 1er février 2023, certaines règles liées à la gestion de cette crise sanitaire ont changé.

A compter du 1er février 2023, conformément aux recommandations du Haut conseil de la santé publique (HCSP), l’isolement obligatoire et systématique des personnes testées positives à la Covid-19 n’est plus requis.

► Fin de la suspension du jour de carence pour les agents de la fonction publique positifs à la Covid-19.

Le décret du 27 janvier met un terme, à compter du 1er février 2023, à la délivrance d’arrêts de travail dérogatoires sans jour de carence aux assurés se trouvant dans l’impossibilité de continuer à travailler, y compris à distance, en cas de contamination par la covid-19. Seul le médecin pourra prescrire un arrêt de travail, si l’état de santé de l’agent ne lui permet pas de travailler.

Il est donc mis fin, à compter du 1er février 2023, à la suspension du jour de carence qui était jusqu’ici appliqué aux arrêts de travail des agents de la fonction publique positifs à la COVID 19.

► Fin du suivi des « cas-contact »

Depuis le 31 janvier 2023, il est mis fin au service « Contact Covid » de l’Assurance Maladie. Ainsi, l’Assurance Maladie ne contactera plus les personnes testées positives à la Covid-19, ni leur cas contact dans le cadre du contact tracing.

► Personnes vulnérables et les autorisations spéciales d’absence (ASA)

Les autorisations spéciales d’absence (ASA) des agents de la fonction publique reconnus comme personnes vulnérables prendront fin le 28 février 2023.

Les gestes barrières restent toutefois fortement recommandés. En cas de positivité au covid, il reste plus judicieux de limiter au maximum les contacts plusieurs jours afin de ne pas contaminer d’autres personnes.

L’Union FO Justice vous informe et vous accompagne

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SPIP 95 : Ce qui devait arriver … ARRIVA !

FO Justice dénonce le « joyeux n’importe quoi » dont font l’objet les Bracelets Anti Rapprochement (BAR).

En effet, le manque de procédures, les changements de matrice réguliers, les difficultés matérielles, les problèmes de réseau devaient bien déboucher sur une situation des plus dangereuses comme celle ayant eu lieu ce jour au SPIP 95 et ce n’est pas faute d’avoir alerté en amont sur cette catastrophe à venir.

Petit rappel : Le BAR est censé être une mesure de protection pour les victimes de violence conjugale.

FO justice ne cesse d’alerter quant aux dysfonctionnements du dispositif constatés. De nombreuses problématiques se cumulent : Qui installe le dispositif « agresseur » ? où ?

Malgré les remontées de notre organisation syndicale à la DAP, le flou perdure, et cela a des conséquences graves.

Ce jour, Jeudi 02 février 2023, un dispositif antirapprochement devait être installé à un sortant de détention au greffe de la MA OSNY (comme le veut la procédure), mais un « couac » (et oui encore un) est survenu… Impossible de couper les brouilleurs de la Maison d’Arrêt.

Pour faire face à cette problématique, la consigne a été donnée, par la direction du SPIP, aux ASE en charge, de faire office de « chauffeurs » pour transporter cet « usager contraint du service public », de la maison d’arrêt jusqu’au SPIP d’installer le dispositif dans nos locaux.

Et là c’est le drame….

Le « futur porteur du dispositif anti rapprochement » n’attendait pas meilleure opportunité. Il a tenté de se « faire la belle » en ouvrant la portière du véhicule de service en direction de la voie publique.

Un des agents a alors poursuivi le « fugitif » à pied au milieu de la circulation, réussissant à le mettre au sol, avec la force stricte est nécessaire, pendant que le second agent avertissait les forces de l’ordre qui, fort heureusement, sont intervenus rapidement.

Le plus affligeant dans cette histoire est que la même problématique avait déjà, au mois de novembre 2022 été rencontré, lorsqu’un ASE avait refusé de servir de chauffeur dans un cadre similaire. Une Demande d’Explication avait été faite à l’agent au motif de « nécessité de service et de préservation de la victime » et une note qui établissait que le transport de la personne par un agent du PSE était « plus adapté en terme de gain de temps ». FO Justice dénonce de telles pratiques et s’insurge d’un tel manque de considération pour les ASE.

Alors que les agents PSE commencent à recevoir une dotation de SAGEO pour soi-disant assurer la sécurité des agents sur le terrain (dispositif dont l’efficacité est discutable d’après les agents PREJ qui en sont déjà équipés), il serait juste temps de prendre de VRAIES résolutions !

Fort heureusement, les ASE étaient partis à 2 pour des raisons sécuritaires ayant été informé de l’état psychologique de la PPSMJ. A noter, que les fonctionnaires de police ont été agressés par l’individu lors du placement dans leurs locaux.

FO Justice soutient tous les personnels des SPIP, tous les corps confondus, qui refuseront de se mettre en danger en faisant office de « taxis » aux personnes placés sous la main de la justice. Nous ne sommes ni formés, ni assurés, ni équipés pour cela.

FO Justice tient à féliciter les 2 collègues pour leur sang-froid et sera à leur cotés en cas de besoin.

Notre organisation syndicale demande qu’enfin la DAP de mettre en place de véritables discussions avec les OS afin que soient évoqués les problèmes rencontrés par les agents sur le terrain et que des protocoles soient instaurés.

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FO Justice tient à mettre en lumière la gestion des CPIP PLACÉS au sein de la DISP de Lyon

Depuis plusieurs mois, les CPIP placés de la DISP de Lyon sont confrontés à des difficultés d’organisation.

En effet, il semble que les règles appliquées jusqu’alors pour les collègues placés aient fait l’objet de changements impactant directement leur bien-être au travail.

Notre organisation Syndicale tient à rappeler que, lors de la dernière campagne de mobilité, la majorité des agents en poste (5/6) ont sollicité une mutation du fait des difficultés rencontrées. Il est donc temps de prendre en considération cet appel à l’aide de nos collègues.

Si FO Justice CPIP comprend que la DISP s’appuie sur un cadre légal afin d’organiser la gestion de ces agents, la multiplication des malentendus et des points de crispation entre les CPIP placés et la DISP mettent en lumière la nécessité de clarification officielle des informations et du cadre d’intervention sur plusieurs points.

Tout d’abord, FO Justice CPIP tient à mettre en lumière la question du télétravail des CPIP Placés qui ne font l’objet d’aucun défraiement lorsqu’ils sont en télétravail (TT), alors même que positionnés en mission, hors de leur résidence administrative (RA) et logés par l’administration.

A cela s’ajoute qu’un agent en mission et logé par l’administration, ne devrait pas être considéré comme étant sur sa RA et donc, ne devrait pas avoir à rendre ce logement quand il y a télétravail les vendredi et/ou lundi.

FO Justice CPIP tient à mettre alerter quant à la discordance entre le discours de l’UMA et la réalité appliquée par DBF :

Pour exemple, dans le cadre de leur prise de poste, les CPIP placés nouvellement affectés sur la DISP de Lyon ont été conviés à 3 jours de découverte en septembre 2022.

Une nouvelle CPIP placée s’est vue refuser le remboursement des frais occasionnés au motif qu’il s’agissait de sa RA, alors même que son domicile personnel se situe à Chambéry et qu’elle a débuté directement par une mission à Chambéry, dès sa prise de poste.

En partant de ce principe, cette professionnelle n’est pas remboursée des frais engendrés pour venir à la DISP de Lyon, lors des regroupements des CPIP placés qui ont lieu en moyenne une journée tous les 2 mois, bien qu’il s’agit là de regroupements à caractère obligatoire.

FO Justice CPIP déplore la différence de traitement à situation équivalente au niveau des règles appliquées et appelle à faire cesser ces pratiques inégalitaires.

Ces règles, appliquées par DBF, sont floues aux yeux des agents et apparaissent donc comme sans fondement.

Dans l’exemple cité : la collègue en question doit se déplacer à la DISP de Lyon, à la demande de sa hiérarchie, qui l’a envoyée en mission au SPIP de Chambéry. Dans ces conditions, il est donc impensable que les frais occasionnés pour se déplacer ne soient pas pris en charge.

FO Justice CPIP dénonce l’absence de communication entre DBF et l’UMA :

Force est de constater une absence de transmission des informations entre l’UMA et DBF. Cette situation met les CPIP placés du ressort de la DISP de Lyon dans une situation inconfortable, tant professionnellement que psychologiquement. Un remboursement de leurs frais leur est garanti par l’UMA, alors même que par la suite DBF refuse.

Fût un temps où les anciennes directions de l’UMA et de DBF travaillaient en bonne intelligence au traitement de la situation des CPIP placés afin de ne pas occasionner trop d’éloignement du cercle familial (par exemple, les CPIP placés d’un même secteur géographique se répartissaient les SPIP en fonction de leur lieu de résidence) et le cas échéant, en privilégiant le confort de l’agent lors de ses déplacements (place de parking, petit-déjeuner…).

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FO Justice CPIP appelle à un retour à plus d’échanges dans l’intérêt de tous les personnels UMA, DBF comme les CPIP placés.

Les CPIP placés sont donc lassés par l’absence de réponse précise de DBF sur la question du fonctionnement des remboursements.

Les agents ont, à plusieurs reprises, interrogé DBF sur les règles de remboursement. Or, les réponses manquent parfois de clarté.

Prenons l’exemple d’une collègue qui serait positionnée dans un SPIP qui n’est pas sa RA. Techniquement, elle est censée bénéficier d’un défraiement. Or, selon DBF, ce n’est pas le cas si son domicile personnel se situe à proximité du SPIP de mission.

Toutefois, en cas de déménagement, DBF n’est pas en mesure d’indiquer de quel régime d’indemnisation elle va relever, ni quels seront les critères. Doit-on prendre en compte le nombre de kilomètres entre la résidence personnelle et le lieu de mission ? Doit-on tenir compte du fait que la nouvelle résidence personnelle dépende de la même communauté d’agglomération que le lieu de mission ?

Là encore, une telle situation est de nature à faire apparaître et/ou augmenter l’angoisse chez le CPIP placé.

FO Justice CPIP déplore l’absence de consignes officielles de l’UMA. Régulièrement, les CPIP placés sont contactés par téléphone pour être informés des décisions prises à leur encontre. Ils sont donc contraints de solliciter un écrit de cette prise de décision. Or, les écrits réalisés sont souvent moins précis que les informations communiquées par oral. Nous demandons donc que l’écrit soit systématisé afin de faire cesser toute interprétation des consignes données.

FO Justice CPIP, prend pour exemple l’interprétation qui a pu être faite des préconisations du médecin de prévention. En effet, l’état de santé d’une CPIP placée a imposé que le médecin de prévention préconise un aménagement de son poste de travail. Or, les recommandations du médecin de prévention n’ont pas été prises en compte par l’UMA qui a fait une lecture sélective du compte-rendu du médecin de prévention. L’agent a été dans l’obligation d’effectuer un recours gracieux auprès du directeur interrégional pour être entendu.

Cela semble inconcevable d’en arriver à un tel point de procédure, alors même que les préconisations du médecin de prévention étaient limpides et que l’agent a communiqué plus que de nécessaire sur son état de santé.

FO Justice CPIP met l’accent sur l’importance du confort matériel de l’agent lors de ses déplacements.
Dans le cadre de ses missions de CPIP placé, l’agent peut être amené à se déplacer sur des longues périodes (minimum 4 mois avec des prolongations de 2 mois, sans limite dans le temps). A ce titre, il peut bénéficier de la prise en charge d’un hébergement si les aller-retour jusque son domicile personnel ne sont pas possibles.

Or, sur ce point le confort matériel est remis en question. Pour exemple, DBF indique que nous devrions déjà nous estimer heureux d’avoir une «kitchenette» dans les logements (hôtel, appart’city…), dans la mesure où son existence ne serait pas obligatoire.

De plus, en raison d’un changement de politique de la DISP de Lyon, un durcissement des conditions d’hébergement s’est opéré depuis septembre 2022. Si la nouvelle collègue concernée (devant être logée dans le cadre de sa mission) en a été avisée à son arrivée, cela n’a pas été le cas pour les nouvelles non concernées ou les « anciennes ». Ainsi, sans aucune explication, information écrite et préalable, l’agent placé, en mission hors de sa RA et hébergé par l’administration, doit ramasser ses affaires et libérer le logement quand il est en congé de plus de 4 jours consécutifs ou en TT ou à l’appréciation de DBF / DIPPR.

A l’image de Franklin la tortue, le placé doit donc dorénavant porter sa « maison » sur son dos constamment.

Toutefois, même si l’agent respecte cette règle de 4 jours d’absence décidée par DBF, la prise en charge d’une nuit lui est refusée si l’agent revient en poste un vendredi. Le paradoxe atteint ici son paroxysme.
Enfin, l’agent n’a pas la possibilité d’arriver sur le lieu d’hébergement la veille de sa mission et doit libérer les lieux le matin de son dernier jour de travail, lorsqu’il est en TT ou en congé ensuite. Le droit au repos, après une semaine de travail, n’existe pas et les risques psychosociaux sont mis en avant au détriment de la santé de l’agent.

Il convient de préciser que DBF refuse que les agents placés recherchent un logement par eux-mêmes et qui respecterait le forfait alloué en ce sens, quand il existe des hébergements conventionnés mais plus onéreux. Aucune latitude est laissée à l’agent de trouver un domicile plus confortable et à moindre coût pour l’administration.

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Notons aussi qu’en l’absence de logement conventionné sur certains territoires, l’agent doit rechercher un logement par ses propres moyens et avancer son coût. Or, cela peut considérablement impacter sa situation financière. Au mieux, l’agent doit attendre le mois d’après pour obtenir un remboursement si tant est que cela soit pris en compte rapidement par DBF.

FO Justice CPIP tient à préciser que jusque-là, toutes ces dispositions n’existaient pas.
Nous demandons le retour aux conditions d’hébergement appliquées avant septembre 2022 : le CPIP n’a pas à déménager quand il prend du TT et des congés et doit être défrayé quand il est en télétravail.

Notre organisation syndicale tient également à attirer l’attention de la DISP quant au remboursement des trajets uniquement au tarif seconde classe SNCF.
Depuis le courant de l’année 2022, DBF accepte uniquement de rembourser les frais occasionnés par le CPIP placé en mission, dans le cadre de ses déplacements avec son véhicule personnel, au regard du tarif seconde classe SNCF.

Deux solutions s’offrent à l’agent :

– prendre son véhicule personnel malgré tout et ne pas se voir entièrement rembourser les frais occasionnés.
– prendre les transports en commun pour n’avoir aucun frais à sa charge. Cela implique que l’agent soit tributaire des transports en commun. Il ne peut donc pas être aussi disponible ou aussi adaptable qu’un agent qui utilise son véhicule personnel. Des difficultés d’organisation peuvent en découler, sans oublier un rallongement du temps de trajet qui a un impact sur la fatigue de l’agent.

FO Justice CPIP s’insurge devant la « disparition » des points d’ancienneté dans le cadre de la campagne de mobilité.

L’un des avantages du poste de CPIP placé était d’avoir deux points d’ancienneté par année d’exercice au lieu d’un attribué à un agent sur un poste fixe.
Il s’agissait d’une compensation non négligeable au regard des contraintes liées au poste de CPIP placé. Toutefois, eu égard des nouveaux critères officiels de mobilité, nous ne savons pas ce que va devenir cet avantage et malgré leurs demandes en ce sens, les CPIP placés n’ont pas eu de réponse de l’UMA.

En tout état de cause, FO Justice CPIP demande une autre forme de compensation en vue de la disparition du système de mobilité par point.

Nous nous permettons donc de dresser un résumé des contraintes et des avantages du poste de CPIP placé :

Les avantages actuels

– une prime de 62 euros par mois d’exercice depuis l’année 2022. Rappelons qu’auparavant, il n’y avait pas de proratisation appliqué, le changement de politique n’a pas été annoncé en amont mais à bien eu lieu. En effet, jusqu’en décembre 2021 inclus, un agent placé durant 12, 8 ou 4 mois par année civile percevait la même somme en décembre de l’année concernée.

– le défraiement des repas quand l’agent est en mission, hors RA et résidence personnelle

– la prise en compte parcellaire du logement en mission, hors RA et résidence personnelle

Les contraintes

-malgré le défraiement, nous constatons que parfois l’agent n’est pas défrayé à hauteur des dépenses réelles effectuées (par exemple, s’il fait le choix de prendre son véhicule au lieu des transports en commun)
-un éloignement géographique du cercle famille de l’agent / de son domicile personnel et la nécessité de déménager en cas de congés et de TT

– une non considération de l’agent et de la fatigue liée aux déplacements

Pour les CPIP placés de la DISP de Lyon et de nombreux autres sur le territoire national, les avantages ne suffisent plus à compenser les contraintes liées au poste. Le durcissement des conditions d’hébergement et de défraiement rajoutent une source d’inquiétude supplémentaire à l’agent.

FO Justice CPIP met en garde la DAP : le poste de CPIP placé ne sera plus occupé que par des sortants d’école qui demanderont à leur tour leur mutation dès que possible.

Notre organisation syndicale sollicite donc une prise en compte des demandes des agents placés et qu’une réflexion par la direction de l’administration pénitentiaire soit menée dans les plus brefs délais afin de clarifier et cadrer les pratiques.

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CAP du 2 février 2023 : Déclaration liminaire

Monsieur le directeur,

FO Justice souhaite d’abord remercier tous nos collègues qui ont voté pour nous et nous permettre d’être présent.

FO Justice ne peut hélas que constater l’ambiance morose des juridictions aujourd’hui et ce n’est certes pas la réforme des retraites qui peut permettre à nos collègues une lueur d’espoir. La preuve en est de nos collègues qui n’en peuvent plus. Nous apportons tout notre soutien à notre collègue du Puy en Velay pour laquelle nous vous alerté le jour même. Monsieur le Directeur le monde des greffes arrive à un point de rupture, les alertes sous des formes extrêmes se multiplient depuis quelques mois. Comment répondez-vous à ces alarmes ? Est-ce que nos collègues doivent en venir là ?

Si FO Justice se réfère à Jean D’Ormesson et à son train de la vie, beaucoup de nos collègues descendent à une station préférant partir vers d’autres horizons, nous laissant nous les collègues seuls continuer à faire le voyage, d’autres vont monter mais qu’avez-vous, vous Administration, à leur offrir aujourd’hui ?

FO Justice a pris note des propositions de l’administration de la réforme statutaire. Elle doit passer irrémédiablement par une hausse des traitements et de son indice, l’indemnitaire n’est pas à la hauteur de la valeur de chacun, FO Justice exige de vrais parcours de carrière et nous vous ferons nos propositions.

FO Justice félicite tous nos collègues qui seront titularisés aujourd’hui.

FO Justice regrette que nos collègues soient obligés de saisir la CAP de recours évaluation pour faire valoir leur droit, à défaut de pouvoir être entendus par leur supérieur.

FO Justice dénonce aujourd’hui, le peu d’écoute de certains directeurs de greffe, qui, s’ils pouvaient et savaient écouter nos collègues, éviteraient d’encombrer des instances inutilement dans nos recours évaluation.

FO Justice ne peut tolérer ce mode d’absence d’écoute d’une part de directeurs de greffe et nous vous demandonsaujourd’hui de faire droit à nos demandes de réévaluation.

Dans le même temps, FO Justice dénonce également la problématique actuelle des logiciels, APPI ne fonctionne plus depuis 3 semaines, Cassiopée bugue chaque semaine. Que va t il arriver si une erreur survient en application des peines, quelle sera la responsabilité de nos collègues car malgré toute leur vigilance, l’erreur peut arriver à défaut de logiciel ?

NOUS NE LÂCHERONS RIEN DE NOS REVENDICATIONS POUR VOUS !

VOUS AVEZ DES DROITS,

FO JUSTICE SDGF EST LA POUR LES DÉFENDRE !

LA FONCTION PUBLIQUE A UNE HISTOIRE,

REJOIGNEZ-NOUS POUR LUI DONNER UN AVENIR !

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