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Prison d’Épinal : FO a été entendu !

Chers collègues,

Une étape décisive a été franchie ! Suite à notre initiative et grâce à notre persévérance, nous avons reçu une réponse prometteuse de la part du Directeur Interrégional. Non seulement il nous a assuré de son soutien total, mais des démarches concrètes sont déjà en cours pour permettre à notre établissement d’accueillir à nouveau des élèves stagiaires.

Dans cet élan de collaboration et d’engagement, la Direction Interrégionale s’est rapprochée du MCI (Mission de Contrôle Interne), marquant un pas important vers notre objectif commun. Monsieur Kaba, responsable du pôle de contrôle interne à la DISP Grand Est, s’est personnellement emparé du dossier, témoignant de la détermination de nos dirigeants à transformer notre situation et à répondre efficacement à notre appel.

C’est l’affaire de tous ! L’intégration réussie des stagiaires dans notre maison d’arrêt dépend de notre capacité collective à les accueillir, à les guider et à leur transmettre notre savoir. C’est une occasion unique de contribuer à la formation de la prochaine génération de surveillants, tout en renforçant notre effectif et en apportant un souffle nouveau à notre travail quotidien.

Nous tenons à exprimer notre gratitude envers la Direction Interrégionale pour son écoute active et ses actions rapides. Leur démarche, en collaboration étroite avec le MCI et sous l’impulsion de Monsieur Kaba, est un signal fort de leur volonté de nous accompagner dans ce challenge enthousiasmant.

Préparons-nous à accueillir ces changements avec optimisme et engagement. Chaque membre du personnel a un rôle clé à jouer dans cette transition prometteuse. Ensemble, faisons de la Maison d’Arrêt d’Epinal un exemple de dynamisme, de solidarité et d’excellence.

Merci à chacun de vous pour votre soutien indéfectible et votre participation active à cette mission commune. Grâce à notre unité et à notre détermination, l’avenir s’annonce radieux.

En avant, main dans la main, pour relever ce beau défi !

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Prison d’Aix-Luynes : Ticket n°11 – Affectation des Surveillants

Le 9 avril 2024 a été diffusé la note de service numéro 315 : affectation des surveillants.

Le bureau local FO félicite les agents qui ont obtenu satisfaction et ceux qui ont eu la chance d’être reçu en entretien.

Cette note précise que les agents nommés souhaitant plus d’information peuvent prendre attache avec leurs futurs chefs de service.

ET LES AGENTS NON NOMMES ??????????? ILS GARDENT LA PECHE ???????

Lors des différents groupe de travail et de nos échanges, nous avions demandé que les agents non nommés soient reçus afin de leur permettre de comprendre le motif du refus (manque d’expérience, de nombreuses absences injustifiées, manque de formation… )

Nous avions préconisé que les agents non nommés puissent demander des formations afin de monter en compétence et pouvoir recandidater sur les prochains appels d’offre.

Combien même il n’y a pas d’obligation à informer ces agents, c’est de la correction, du management positif.

Ces agents se préparent à subir une période estivale qui sera, compte tenu de l’effectif, difficile. Nul doute que cette attitude aura un impact sur leur motivation.

Force est de constater que vos engagements ne sont pas tenus, à l’avenir nous attendrons les actes avant de nous engager.

Beaucoup de mousse, lors des différents groupes de travail et des différents échanges pour pas beaucoup de chocolat……

Le bureau local FO Justice CP Aix-Luynes émettra un « ticket de signalement », pour chaque dysfonctionnement, anomalie ou abus de la part de quiconque au détriment du personnel, tous grades et corps confondus.

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SPIP 86 : Le poisson n’était pas frais !

Les personnels syndiqués et non syndiqués du SPIP 86 sont indignés par le « poisson d’avril » plus que douteux écrit par la CGT pénitentiaire dans un tract en date du 31 mars et guère rassurés par le démenti publié 2 jours plus tard.

Si l’humour peut être un moyen de dénoncer certains travers de notre administration ou des dysfonctionnements, il ne doit pas servir à couvrir des idées dégradantes, dénigrantes envers les personnes détenues et le travail de réinsertion.

Le code de déontologie de l’Administration pose ces principes dans ses articles 15 et 17 qu’il nous semble nécessaire de rappeler :

Art 15

Le personnel de l’administration pénitentiaire a le respect absolu des personnes qui lui sont confiées par l’autorité judiciaire et de leurs droits. Il s’interdit à leur égard toute forme de violence ou d’intimidation. Il ne manifeste aucune discrimination. Il ne doit user ni de dénomination injurieuse, ni de tutoiement, ni de langage grossier ou familier.

Art 17

Le personnel de l’administration pénitentiaire doit en toute circonstance se conduire et accomplir ses missions de telle manière que son exemple ait une influence positive sur les personnes dont il a la charge et suscite leur respect.

Par ailleurs, il ne fait plus aucun doute aujourd’hui que l’accès à la culture fait partie intégrante de la prévention de la récidive en favorisant l’apprentissage du vivre ensemble et le développement des relations pro-sociales.

L’accès à la culture est une obligation légale comme l’édicte la Loi NOTRe 2015-991 du 7 août 2015, article 103 : « La responsabilité en matière culturelle est exercée conjointement par les collectivités territoriales et l’État dans le respect des droits culturels énoncés par la convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles du 20 octobre 2005.»

C’est donc une obligation légale de donner accès à la culture aux citoyen·ne·s, incarcéré·e·s ou non.

Il nous apparaît déplorable d’en être encore à l’idée que ces activités ne sont là que pour divertir les personnes détenues.

Au moment où le principe du surveillant acteur est réfléchi, discuté, cela nous semble plus que de nécessaire de changer de paradigme sur ces questions.
Chaque action, avant mise en œuvre, est justifiée quant à ses intérêts concernant la réinsertion et la prévention de la récidive et validée par la Direction Interrégionale, les directions du SPIP et de l’établissement : aucune activité socioculturelle ne revêt de dimension exclusivement récréative.

Il est extrêmement regrettable que de telles « blagues » jettent l’opprobre sur le travail quotidien, dévoué, des personnels du SPIP et de l’établissement qui eux, croient en l’efficacité d’autres facteurs que le simple gardiennage des personnes détenues pour les accompagner dans le changement.

Dans le contexte actuel que connaît le CP Poitiers Vivonne : surpopulation carcérale imposée au gré des transferts, précarisation de la population pénale et sous-effectif chronique chez les personnels de tout corps, il nous apparaît dangereux de dénigrer et d’opposer le travail des uns contre les autres.

Malgré les difficultés quotidiennes pour leur mise en place, ce sont ces projets, ces opportunités qui nous permettent de garder du sens dans nos missions et de faire fonctionner le quotidien du CP.

Alors oui, le rire est souvent salutaire pour dépasser des situations difficiles, pour mettre à distance ce que l’on vit au quotidien mais il ne doit pas être fait au détriment, au dénigrement de ses collègues et des personnes que l’on accompagne.

En tant que professionnels et encore plus représentants d’un syndicat, il est de notre devoir de dénoncer les dysfonctionnements, proposer des idées pour porter les mandats auxquels on croit mais jamais en portant atteinte aux droits fondamentaux des personnes qui nous entourent et toujours en étant solidaires comme le demande le Code de déontologie pénitentiaire qui précise que « Les personnels de l’administration pénitentiaire se doivent mutuellement respect, aide et assistance dans l’exercice de leurs missions »

Heureusement pour les personnes détenues qu’une majorité de personnels ne rentre pas dans cette logique et ont à cœur de proposer des accompagnements de qualité et des actions collectives qu’on ne peut souhaiter que toujours plus nombreuses !

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