Pour FO Justice CP Perpignan, nous sommes dans l’obligation de constater que de nombreux points néfastes persistent et se consolident au fur et à mesure que les années passent !
Ce lundi 09 janvier, 76 Matelas gisent à même le sol en Maison d’Arrêt des Hommes.
À ce nombre important, il faut y ajouter 4 détenus de la MAH hébergés sur le secteur du SMPR ainsi que 6 détenus actuellement punis sur le QD.
Cette surpopulation chronique, implantée sur notre structure est un véritable fléau.L’Administration est dans l’incapacité de résoudre ce problème.
Pour FO Justice CP Perpignan, ce sont bien les personnels qui gèrent ces flux et ce taux d’occupation bien au-delà de la capacité d’hébergement !
FO Justice CP Perpignan a travaillé durant près de 4 ans en étroite collaboration avec tous les acteurs principaux afin de trouver une réponse à la montée en puissance du nombre de détenus atteints de troubles du comportement ou de pathologie dans nos détentions classiques. Mais, l’Administration ainsi que les diverses Autorités n’ont pas été capables d’aller jusqu’au bout des choses en créant une entité type UHSA. Aujourd’hui, FO Justice CP Perpignan constate que le nombre de détenus « PSY » dans nos couloirs de détention explose de manière exponentielle.
Ce phénomène important met les personnels directement en danger. Pour preuve, la dernière agression sur personnel.
À l’exception de l’antenne SMPR, nos secteurs ne sont pas adaptés pour accueillir ce type de détenus.
FO Justice CP Perpignan alerte l’Administration et les Autorités sur les quantités de drogues saisies au Parloir, sur l’abondance de colis illicites contenant principalement des drogues et du matériel téléphonique trouvés dans les zones neutres ou encore dans le chemin de ronde. Nous sommes tous contient que ces trouvailles ne sont que la partie visible de l’iceberg. La partie immergée, définissant tout simplement la volumétrie des divers réseaux bien enracinés sont pour les trafiquants extrêmement importants et rentables.
Pour FO Justice CP Perpignan, agressions, surpopulation, détenus « Psy », drogues, perte d’autorité sont des éléments à l’image de l’effondrement du nôtre métier. L’Administration quant à elle est stérile, inefficace, et frigide devant ces divers fléaux qui gangrènent nos prisons.
Lire le communiqué