
Examen Professionnel – Voie Pérenne – Accès au Corps de Commandement – Session 2023

FO Justice, vous informe de l’ouverture d’un examen des capacités professionnelles pour l’accès au grade de Major pénitentiaire, session 2024.
► Ouverture de l’examen à compter du lundi 19 juin 2023
► La date de clôture des inscriptions est fixée au vendredi 8 septembre 2023
► L’épreuve écrite se déroulera le mercredi 18 octobre 2023
► L’épreuve orale aura lieu entre le lundi 6 novembre et le vendredi 8 décembre 2023 en région.
► Les inscriptions s’effectuent par voie télématique sur le site APNET de l’administration pénitentiaire.
►La composition du jury fera l’objet d’un arrêté ultérieur.
Il est un vieil adage selon lequel « le ridicule ne tue pas »…
…Heureusement pour certains !
Les représentants du « bloc syndical » ont constitué une improbable alliance, évidemment de circonstance, et indiscutablement bancale et fragile. Une alliance dans laquelle des syndicats multicatégoriels sont obligés d’abandonner une partie des personnels qu’ils représentent pour que la couleur jaune poussin puisse s’accorder à leur projet.
Un projet par ailleurs purement démagogique quand ils proposent une catégorie B en 2 grades, alors que la police en a 5 actuellement, et passera à 4 au premier juillet de cette année.
Un projet dans lequel il n’y a aucune proposition concernant les primes. De deux choses l’une : soit ils n’en demandent pas, soit ils ne sont pas d’accord entre eux.
Est-il utile de rappeler qu’en décembre dernier ils ont tous fait campagne en clamant haut et fort, à qui voulait l’entendre, que FO Justice, n’obtiendrait jamais la catégorie B et A pour les personnels de surveillance ?
Les voici bien désappointés aujourd’hui… obligés de se raccrocher aux branches pour ne pas (trop) perdre la face devant leurs adhérents.
Mais finalement, tout ceci n’est pas bien grave tant que l’on reste dans notre propre sphère, celle de l’administration pénitentiaire, et plus largement du ministère de la Justice, où ces piètres syndicalistes sont désormais connus de tous pour leur amateurisme, leur populisme et leur démagogie.
Mais la situation ne prête plus du tout à sourire quand, au travers de ces propositions loufoques, ce bloc de pacotille ridiculise toute une profession !
C’est hélas ce à quoi il nous a été donné d’assister le 13 juin à l’Assemblée nationale, lors d’une audition relative au projet de loi d’orientation et de programmation pour la justice 2023/2027.
Aux questions des rapporteurs, ils étaient tantôt dans l’incapacité de répondre sans projet viable en matière de recrutement et de pérennisation de nos professions, tantôt hors sujet se retranchant derrière le simple fait que ce projet était porté par FO Justice pour le rejeter.
Pour l’anecdote, suite à notre revendication sur la généralisation des caméras- piéton, quelle ne fut pas notre surprise d’apprendre qu’après avoir combattu sa mise en place et avoir crié au loup, ce même « bloc syndical » reconnait maintenant son bien-fondé… On marche sur la tête.
Cette posture ne fait que refléter, une fois de plus, la vision tronquée que ces messieurs ont de nos métiers, ainsi que leur méconnaissance absolue de notre quotidien.
Messieurs du bloc syndical, vous faites honte à toute une profession, vous nous déshonorez et indirectement, nous tirez tous vers le bas. FO Justice ne peut l’accepter !!!
Si votre objectif inavoué est de bloquer ou retarder ce projet de réforme, comme vous l’avez fait avec la fusion des grades en faisant perdre deux mois à tous les agents, cela est pitoyable de votre part et surtout préjudiciable pour les personnels que vous prétendez représenter !
Vous rendez-vous compte que l’heure est grave et que les personnels veulent des réponses et veulent voir aboutir cette réforme rapidement ? Au travers de ce projet se joue l’avenir de toute une profession et le risque, à court terme, de la privatisation de nos missions. Mesurez-vous ce risque ? Ou faites-vous semblant de l’ignorer ?
FO Justice mettra tout en œuvre pour sauver et défendre notre profession, une profession dont aucune démocratie ne peut se passer !!!
FO Justice, vous informe de l’ouverture de la sélection professionnelle demoniteurs de sport pénitentiaires, session 2023.
► Ouverture de la sélection à compter du lundi 12 juin 2023.
► La date de clôture des inscriptions est fixée au vendredi 28 juillet 2023.
► Les épreuves sportives auront lieu :
– Pour les candidats relevant de la Direction des Services Pénitentiaires d’Outre-Mer, du lundi 11 au vendredi 22 septembre 2023 dans les départements et régions d’outre-mer (DROM);
– Pour les autres candidats : du lundi 18 au vendredi 22 septembre 2023 à l’ENAP (Agen).
► L’épreuve orale d’admission se déroulera du mardi 24 au vendredi 27 octobre 2023 en région parisienne et par visioconférence pour les candidats des départements d’outre-mer.
➢Le nombre de postes offerts fera l’objet d’une note ultérieure.
Peuvent se présenter à la sélection professionnelle de moniteurs de sport pénitentiaires les
personnels de surveillance du Corps d’Encadrement et d’Application :
– Ayant le grade de surveillant ou surveillant brigadier.
– Ayant accompli au 1er janvier de l’année au cours de laquelle la sélection est opérée, au moins trois années de service effectif au sein de l’administration pénitentiaire,
– Possédant a minima une attestation de formation « prévention et secours civiques de niveau 1 » (PSC1) ou tout titre équivalent,
– Déclarés aptes à la pratique des activités physiques et sportives par certificat médical datant de moins de deux mois au moment de l’inscription.
► Les inscriptions s’effectuent par voie télématique sur le site APNET du ministère de la Justice à l’adresse suivante : rubrique « ressources humaines » puis « recrutement / concours».
Les taux de participation à l’écrit du concours de surveillant pénitentiaire sonnent comme un glas !!!
► En effet, 26.27% des candidats se sont déplacés pour passer les épreuves.
En somme, ont passé ce concours à peine plus de personnes que de postes ouverts. Celles et ceux qui seront reçus à l’issue de l’épreuve écrite devront passer l’oral lors de la deuxième quinzaine d’août. Nul doute qu’ils seront peu nombreux à se présenter et donc, encore moins nombreux à intégrer l’École Nationale d’Administration Pénitentiaire. Il faut soustraire à cela les traditionnels 15% de personnes qui n’iront pas au bout de la scolarité.
Si, finalement, nous parvenons à pourvoir la moitié des postes ouverts, nous pourrons nous estimer heureux !
Voici le bilan d’une triste réalité qui, malheureusement, se répète. Pour rappel, en 2021 et 2022 ce ne sont pas moins de 700 postes ouverts qui n’ont pas trouvé de candidats.
► Nous voici donc à la croisée des chemins !
Ils se jouent aujourd’hui, au plus haut sommet de l’état, des arbitrages qui peuvent changer le cours des choses et inverser cette spirale infernale qui se traduirait finalement par notre incapacité à ouvrir les nouveaux établissements, notre incapacité à reprendre les missions d’extractions judiciaires.
Afin d’éviter un funeste destin (auquel certains ont contribué en 2018), le projet porté par FO Justice, pour une réforme historique, doit être validé dans son ensemble sans modification ou amputation.
Force Ouvrière en appelle à Mme la Première ministre et à sa Conseillère Justice pour qu’avec M. le ministre de la Justice et ses Conseillers, il soit fait bloc pour défendre un projet ambitieux, un projet cohérent, qui puisse assurer la continuité du service public pénitentiaire.
► Et ceci, seul le projet de Force Ouvrière le permet !
Il s’agit de défendre bien plus que l’intérêt des personnels pénitentiaires, car au travers de cetteréforme historique et de ses conséquences attendues, se joue l’un des piliers de la démocratie : LA JUSTICE !
Sans les personnels pénitentiaires, il n’est pas de justice… et la démocratie est en danger.
Mme la Première Ministre, M. le ministre de la Justice, les personnels pénitentiaires tout comme nos concitoyens, attendent de vous que soient donnés les moyens nécessaires pour que la justice puisse fonctionner dans les meilleures conditions, pour que la démocratie dans notre pays soit assurée !
FO Justice vous informe que l’amphithéâtre d’affectation se déroulera le lundi 26 juin après-midi, à la Direction de l’Administration Pénitentiaire. Les lauréats recevront prochainement une convocation.
(*) : Sous réserve d’habilitation
À la suite de plusieurs sollicitations, FO Justice a été reçu en audience par la chefferie du SNRP.
Cette audience a permis d’échanger sur de nombreux points et notamment sur les modalités de fonctionnement du renseignement pénitentiaire dans les établissements, dans les différents services, et dans les CIRP. Le constat est sans appel, il est important qu’une harmonisation des pratiques professionnelles soit mise en place pour les agents travaillant pour le renseignement pénitentiaire.
Un rappel de l’importance du rôle et de la place du DLRP ou CLRP au sein des établissements doit être réalisé par les Chefs d’établissement. Les CLRP constituent un palliatif au manque de moyens humains. Néanmoins, au vu de la charge de travail de ces derniers, nous avons insisté sur la nécessité qu’il y ait au minimum des DLRP dans les structures les plus importantes. Il semble également essentiel de renforcer le positionnement du SNRP dans le fonctionnement de la DAP.
Pour FO Justice, le SNRP souffre, comme malheureusement toutes les filières, d’un manque de moyens humains et il s’impose à l’Administration Pénitentiaire de renforcer l’attrait pour ces fonctions spécifiques par des moyens de fidélisation des agents de la filière du renseignement. FO Justice a obtenu que l’IFO des DLRP soit revalorisée à la hauteur de celle d’un chef de bâtiment.
Malheureusement pour les DIRP, elle sera également revalorisée mais pas à la hauteur de nos demandes. Nous avons également évoqué le fait qu’il n’y avait pas d’octroi de logements en NAS ou COPA, l’absence de promotions au sein du SNRP, l’augmentation des missions, la surcharge de travail…. Pour preuve, les postes notamment de DLRP, sont offerts aux sorties des promotions d’officiers.
Les disparités de fonctionnement, constatées et évoquées par les agents du renseignement pénitentiaire que nous avons rencontrés dans les différents services, établissements et CIRP, sont également à l’origine d’un sentiment d’iniquité et génèrent de la démotivation. Et pourtant le SNRP est un service à compétence nationale ?!
Nous avons également abordé le télétravail, là encore d’une CIRP à l’autre les pratiques diffèrent. La chefferie propose 2 jours de télétravail par mois au choix de l’agent.
Fort de ce constat, FO Justice a obtenu de la part du SNRP les contours de futures réunions bilatérales avec nos représentants du RP afin de proposer des axes d’amélioration dans différents domaines.
► Les premières thématiques abordées seront :
– La redéfinition de la cartographie du RP.
– Les permanences et les astreintes.
En mars dernier, le SNRP avait organisé un séminaire regroupant tous les DLRP qui ont pu expliquer les difficultés rencontrées. En septembre prochain, un même séminaire sera organisé avec, cette fois-ci, les DIRP.
Plus largement, même si une revalorisation indemnitaire est envisagée sous forme d’une “prime au secret”, la réforme historique portée par FO Justice permettra de redonner de l’attractivité à cette filière et permettra de remettre de la cohérence dans la chaîne de commandement mise à mal depuis la mise en place du plan de requalification.
Comme tout un chacun, les agents du SNRP sont en droit d’être entendus et représentés.
Pour FO Justice, le sceau du secret ne doit pas être un obstacle au dialogue social !!!
Le mercredi 17 mai 2023, la DAP réunissait les OS pour leur présenter le déploiement du « Numérique en Détention » (NED) et le programme « DAP Mobilité » afin de faire un point d’étape des travaux en cours.
En effet, alors que le dispositif « TOM SAGEO » est en place depuis 2021, 3041 terminaux équipent les agents en missions extérieures PREJ,ASE, ESP…
Le SAGEO regroupe tous les anciens systèmes (AGAPEM, talkie walkie, Motorola…) auxquels on ajoutera des supports d’applications tels que « GENESIS-Mobilité » « livret du détenu » et « liste de la détention ». Cet équipement est composé de la tablette « CROSSCALL », d’un micro-poire et d’une pochette.
Ce dispositif qui équipe déjà les agents de détention, après une expérimentation par les personnels de la MAF de Fresnes, va donc évoluerdans les prochains jours avec l’ajout de l’application GENESIS-Mobilité, permettant à l’agent d’avoir accès aux informations nécessaires à la gestion des détenus dont il a la charge.
L’objectif de l’administration est d’équiper 5 établissements pénitentiaires en 2023 puis de mener une expérimentation sur 2024.
Cette première partie a permis à FO Justice de faire remonter les différents problèmes que les collègues des missions extérieures rencontrent avec le TOM SAGEO. Zones blanches, difficultés de capter les réseaux dans certains tribunaux, un parc SAGEO vieillissant avec des batteries ne tenant plus la charge, des fiches missions chronophages à remplir, un réseau pas assez sécurisé (réception d’appels publicitaires), sont les principales difficultés énumérées.
FO Justice a rappelé son souhait que ce terminal soit en dotation personnelle et non individuelle.
L’administration est consciente que ce terminal doit évoluer et qu’elle doit tenir compte de nos observations. Elle nous assure travailler àl’amélioration de cet outil, nous confirme que le parc SAGEO va être doté d’un nouveau modèle et travaille également sur la simplification des fiches missions avec le déploiement très prochain du « Cross Call Z5 ». De concert avec les opérateurs, un travail est entrepris pour avoir une meilleure couverture, en attendant RRF (Réseau Radio du Futur) qui est le futur réseau de communication interministériel, mais qui pour le moment demeure un projet embryonnaire.
La deuxième partie concernait l’expérimentation du NED sur la MA Dijon, le CD Melun et la mise en place de 3 portails de service qui sont dédiés aux personnels pénitentiaires, aux personnes détenues et aux familles. Cette solution numérique permettra notamment à la population pénale de faire elle-même ses requêtes (audience, cantines, demande de mise en liberté…) qui ne passeront plus par l’agent d’étage. Il est louable de réfléchir à alléger la charge de travail à l’étage, mais FO Justice a émis des réserves quant à la quantité de requêtes qui pourraient être facilement formulées par les détenus, et aux volumes de traitement de celles-ci. Pour cause, la DAP nous a déjà informés que ce déploiement ne s’accompagnera pas d’emplois supplémentaires pour les traiter, se reposant sur le bon sens de la population pénale pour ne pas « engorger » les services de ces demandes.
FO Justice a d’ores et déjà alerté sur cette problématique. Nous craignons également un effet néfaste, avec des détenus mécontents des délais de traitement de leurs demandes, et le risque qu’ils s’en prennent aux personnels qui sont en première ligne. C’est pour nousinconcevable.
L’administration nous informe qu’elle acte le déploiement de ce dispositif pour 55 262 cellules sur 3 ans, en 7 vagues dont les 2 premières entre juin et novembre de cette année. La première concernera le CD Eysses, la MC St Maur, la MA Amiens, le CP Grenoble, la MA Nice, la MC Poissy, le CD Val-de-Reuil, le CP Strasbourg et le CD Muret.
FO Justice s’interroge sur ces outils qui, à première vue, visent à faciliter le travail du surveillant, mais craint que l’usage en soit détourné pour devenir un outil et un indicateur de « performance » de l’agent plutôt qu’un outil destiné à la gestion des détenus.
FO Justice restera très attentif sur la manipulation du numérique en détention et de l’utilisation qui en sera faite.