Prison de Villepinte : Problème de portes ! Où trouver un serrurier ?

Chers collègues depuis plusieurs jours, Le bureau local Force Ouvrière Justice a été informé que notre établissement subissait de nombreuses pannes de serrures.

Malgré que nous soyons coutumiers de ces pannes, sur les différents bâtiments depuis un moment, cela devient compliqué.

Depuis une quinzaine de jours, ces pannes à répétitions se multiplient de plus en plus malgré les changements des boutons dans les différents PCH et PIC.

Les différentes portes des bâtiments qui ne fonctionnent pas correctement ainsi que les portes des ailes de tous les bâtiments. Ceci permet à nos pensionnaires de se balader d’aile en aile quand le surveillant est occupé à faire une autre tâche.

Le bureau local Force Ouvrière Justice a même vu une serrure prendre feu alors que le collègue allait ouvrir la porte avec la clef.

Jeudi, ce sont les portes de la PEP qui ont montré des signes de fatigue. Il n’y avait pas d’effet sas, les cours de promenade ne pouvaient même pas s’ouvrir du PIC Homme.

Au PCI, il a fallu que le gradé de roulement demande à un agent de faire le portier car même ce poste qui coupe de la détention à la libération, a fait l’objet d’un problème.

Ce week-end, nous avons toujours eu le problème des portes du bâtiment F. Ce matin se sont les portes du socio ainsi que les portes du bâtiment C qui ne fonctionnaient pas.

Bientôt, notre établissement ressemblera-t-il à un Respecto géant où nos pensionnaires pourront aller de bâtiment en bâtiment.

Le bureau local Force Ouvrière Justice a demandé des explications au directeur. La réponse qui nous a été apporté : le prestataire privé de l’époque (Gepsa) a mandaté une société afin de pouvoir changer tous les boutons dans les PCH de toute la détention et cela devait mettre fin à tous les problèmes. Mais Gepsa ont-ils voulu faire du neuf avec du vieux ? Conclusion, ils ont laissé une patate bien pourrie au nouveau prestataire privé !

Le bureau local Force Ouvrière Justice tient à féliciter tous les agents qui travaillent dans de telles conditions, avec un risque d’insécurité tel que de voir une porte ne pas s’ouvrir pour venir en aide à un collègue.

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