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Agression de notre collègue de Châteaudun : Violence endémique. Faiblesse systémique

L’UISP Dijon FO Justice a le regret de vous annoncer qu’un collègue de Châteaudun s’est fait violemment agresser.

Cet acte n’a pas été perpétré dans l’établissement, non cette agression a eu lieu en dehors de nos murs sous la menace d’armes de poing !

Alors que le collègue se rendez au travail avec son véhicule, il a été poursuivi, intercepté, vilipendé, agressé et menacé. Tant bien que mal il a réussi à s’extraire de cette embuscade et à se rendre à l’hôpital afin de se faire soigner après s’être réfugié à la gendarmerie.

Quelle est la raison de cette agression ?

Son travail, sa mission de réinsertion.

Quel a bien pu être son tort ?

Respecter la loi, la règle et la discipline.

Quel résultat pour l’agent ?

Espionné, chassé, piégé, menacé, blessé.

L’administration nous impose une dialectique délicate de bienveillance, de complaisance mais la réalité montre que les agents sont victimes de violences quotidiennement et que celle-ci augmente tant en fréquence qu’en intensité.

L’administration est sourde au requiem qui s’échappe de ses détentions !

Alors que les théoriciens se caressent avec les doctrines de réinsertion, de déontologie, les RPE et la CEDH , les praticiens font face à un rejet de la règle et une violence toujours plus grande et plus intense.

Il serait plus que temps que l’administration se rende compte que la violence est endémique et qu’elle gangrène notre société bien au-delà de nos détentions. Il est temps d’arrêter les petits plaisirs philosophiques. L’heure est venue d’enfanter des projets pour la défense des institutions et de ses représentants, il est temps de défendre et d’affirmer les pouvoirs régaliens.

L’UISP Dijon FO Justice souhaite un prompt rétablissement au collègue.

L’UISP Dijon FO Justice lui apportera tout le soutien nécessaire.

L’UISP Dijon FO Justice demande à l’administration la prise en charge intégrale des frais liés à cette agression lâche, y compris les frais de déménagement.

L’UISP Dijon FO Justice demande le transfert immediat du détenu.

L’UISP Dijon FO Justice attend l’identification et la condamnation ferme des auteurs.

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Prison de Blois : La pression monte. Danger à la Maison d’Arrêt.

Jeudi 13 octobre 2022, en début de journée, une personne détenue a tapé si violement sur la porte de sa cellule que les gonds ont sauté et le bloc serrure a été endommagé. Le gradé et les agents sont intervenus avec diplomatie pour mettre fin à l’incident. Malgré leur tentative de préserver le dialogue, les agents n’ont reçu qu’une pluie d’insultes et de menaces.

L’incident a été circoncit jusqu’au moment du repas où une autre personne détenue a repris de plus belle. En effet, cell-ci désireuse d’exprimer son mécontentement a jeté son repas sur le collègue qui n’a eu d’autre choix pour garder la maîtrise de l’incident, que de refermer la porte de la cellule.

La personne détenue a continuer son vacarme et ses invectives tout en exigeant un entretien immédiat avec la cheffe de détention. La personne détenue a refusé d’entendre que l’entretien aurait lieu le lendemain et a manifesté son désaccord en crachant sur le surveillant et la gradée. Ne pouvant mettre fin à l’incident par un autre moyen, la mise en prévention a été décidée et exécutée.

Le SLP MA Blois FO Justice félicite les différents agents impactés et sera soutien dans les démarches qu’ils souhaiteraient entreprendre.

Le SLP MA Blois FO Justice attire l’attention sur le fait que la combinaison du sous-effectif RH et le taux d’encellulement excessif accentue la dynamique de violence en nuisant au rapport de force.

Le SLP MA Blois FO Justice condamne le service dégradé mis en place en service de nuit et alerte sur la survenue d’incident grave pendant cette période. Et invite à respecter le protocole d’accord du 11 mai 2009 et notamment le point 3 et annexe.

Le SLP MA Blois FO Justice demande le transfert disciplinaire de cette personne détenue.

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Prison de Besançon : Question pour une championne. Qui suis-je ?

  • J’ai des talents de couturière et j’étalonne la longueur des jupes.

  • J’ai un management directif.

  • Je donne des contre ordres justes pour marquer mon territoire.

  • Contrariée, je perds mes moyens.

  • Mon arme de négociation : La demande d’explication.

  • De peur qu’on oublie, je rappelle régulièrement que je suis la supérieur hiérarchique.

  • Je joins les gestes à la parole et vous pointe du doigt.

Je suis, je suis, je suis …

Le SLP FO Justice Besançon vous adresse un message :

Vous avez fait preuve d’un bel esprit de communication envers la population pénale responsable d’un mouvement collectif sur le terrain de sport. Il aurait été plus judicieux que vous utilisiez ce même esprit de communication envers les agents.

Dans ce contexte si particulier où les agents de tous grades sont fatigués par une charge de travail excessive et de l’absentéisme, le SLP FO Justice Besançon attend d’un officier occupant votre fonction, d’être en soutien de ses collègues et d’être loyal à leur égard (art. 11 du code de déontologie du service public pénitentiaire).

Le SLP FO Justice Besançon félicite les agents ayant su garder leurs calmes et qui ont permis la continuité du service.

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Prison d’Orléans-Saran : Agression

Durant la nuit du 11 au 12 octobre 2022, le gradé de service s’est fait agressé au quartier disciplinaire par le détenu D.

Le service a débuté en mode dégradé car aucun agent n’est affecté pour le tour 5.

Aux alentours de 19h10, le détenu D annonce la couleur en appelant à l’interphonie: « ça va mal se passer ce soir ». Quelques minutes plus tard, ce dernier a déclenché l’alarme incendie.

Immédiatement, le gradé accompagné des agents piquet se sont rendus sur les lieux. A l’ouverture de la porte de cellule, le détenu a laissé tomber le matelas qu’il avait utilisé pour obstruer la grille.

Le gradé a prévenu la personne détenue qu’ils allaient entrer afin de lui retirer tout ce qui pourrait être inflammable.

Le détenu s’est déshabillé d’initiative avant de jeter ses vêtements sur le personnel et de porter un coup de poing au visage du gradé.

Le boxeur D a été maîtrisé professionnellement malgré une vive résistance et extrait de sa cellule afin que celle-ci puisse être fouillée.

Une extraction médicale a été décidée. Le gradé légèrement blessé a été remplacé par le CDD qui prendra sa place jusqu’à environ deux heures du matin.

Heureusement que le capitaine présent sur l’établissement s’est porté volontaire pour pouvoir partir en extraction médicale avec deux agents car la personne détenue était classée en escorte 2.

Cela montre toute la difficulté que l’on peut avoir en service de nuit avec un effectif incomplet et insuffisant.

Le SLP CPOS FO Justice condamne cette lâche agression dont a été victime notre collègue O et lui souhaite un prompt rétablissement.

Le SLP CPOS FO Justice accompagnera notre collègue dans ses démarches administratives et judiciaires.

Le SLP CPOS FO Justice condamne le recours au mode dégradé et exige son abolition effective.

Le SLP CPOS FO Justice exige le transfert de la personne détenue vers une structure adaptée.

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Prison de Besançon : Coup de Force ? Coup de Com ?

Est-ce l’approche des élections professionnelles qui permettent à certains de se rendre compte de la réalité du terrain ?
Surveillantes, surveillants, cher(e)s collègues, posons-nous les bonnes questions !

Le SLP Besançon FO Justice constate :

  • Un défilé de poste fixe à 15h00 devant la pointeuse.
  • Depuis la dissolution de l’équipe de transfert/extraction, une série de fuite et d’esquive à chaque ordre ou mission.
  • La multiplication des postes aménagés par complaisance.
  • Un service de trois ans à peine déjà à bout de souffle.

Le bilan est triste et le SLP Besançon FO Justice n’en n’est pas responsable !

Chers collègues, selon nous ce ne sont pas les officiers qui commencent trop tard, ou les faisant fonction, ou encore la réforme du travail pénitentiaire, qui sont à l’origine de ce bordel désorganisé !

  • Le SLP Besançon FO Justice propose que les fiches de postes soient retravaillées et que s’ouvre le dialogue pour la réorganisation des tâches.
  • Le SLP Besançon FO Justice propose le maintien du poste SG (draps, TV, frigo …) et la création d’un poste ATF nécessaire à l’application de la réforme du travail pénitentiaire. Avec la promulgation de la loi sur la réforme du travail pénitentiaire, le poste ATF nous semble indispensable.
  • Le SLP Besançon FO Justice considère les premiers surveillants, ils disposent de toutes les qualités pour gérer la détention avant la prise de service des officiers à partir de 08h00.
  • Le SLP Besançon FO Justice propose la création d’un groupe de travail sur le service, composé de personnels, de représentants syndicaux et exige la présence du DIOS. Le service actuel n’a que trois ans et il montre déjà ces limites. Il est hors de question qu’une minorité soit les décideurs d’un nouveau service.
  • Le SLP Besançon FO Justice a d’ores et déjà saisi ces représentants régionaux pour une prise en compte des ordres de transfert par DSD. Le manque de personnel associé à une explosion des écrous engendre un climat d’insécurité grandissant.

Le SLP Besançon FO Justice félicite les agents pour leurs implications et leurs disponibilités quotidiennes.

Le SLP Besançon FO Justice, continuera à se battre pour l’amélioration des conditions de travail et s’inscrira toujours dans une logique de dialogue et de proposition.

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L’UISP DIJON en visite à Bourges : Etablissement EN SOUFFRANCE (encore !)

Le Bordiot est en souffrance. La DISP n’est pas sans connaitre les difficultés rencontrées sur cette structure : évasion, mises en examen, décès…

Et pourtant la situation reste la même : manque de personnel, agents avec plus de 50 heures supplémentaires mensuelles depuis de nombreux mois, une surpopulation aberrante, la multiplication des tâches……Doit-on attendre un drame pour que l’administration prenne enfin conscience des risquespsychosociaux qui existent sur cette structure.

L‘UISP Dijon FO Justice exige l’intervention rapide de renfort, la création d’un poste de Premier Surveillant sécurité, et les transferts de plusieurs détenus.
Les missions sécuritaires sont essentielles et ne peuvent pas être effectuées. L’administration parle de surveillant acteur et de socle commun de formation, d’amélioration de nos conditions de travail, mais à la MA Bourges même les formations ne sont plus possibles. La formation « Burn Out » a été annulé faute de candidat alors que sur la structure cette dernière a été refusé à 4 personnes.

L‘UISP Dijon FO Justice félicite toutefois l’administration d’avoir enfin pris conscience que la fermeture du quartier mineur était indispensable. Cependant une bonne nouvelle en cache une mauvaise. Le surveillant mineur/arrivant, en poste de journée se voit donc sous la menace d’une réintégration en équipe au détriment de sa vie sociale et familiale.

Situation identique au quartier femmes : le remplacement d’une surveillante est en suspend avec la prévision d’un nouveau service. L‘UISP Dijon FO Justice soutiendra le maintien du service actuel comprenant une brigade 12h de 3 surveillantes et une équipe de 6 surveillantes fonctionnant en soir matin/nuit.

C’est une hérésie que de penser que l’on peut gagner un personnel en saccageant brutalement sa vie de famille.

Promouvoir notre profession avec ce genre de pratique est pour le moins un choix douteux et discutable.

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Prison de Saint-Maur : Projection et Agression à la Maison Centrale. Un dimanche compliqué !

Ce jour, une très violente agression a eu lieu à la maison centrale de Saint-Maur.

La personne détenue C….fraîchement affectée au Quartier disciplinaire après une grave agression sur un co-détenu a décidé de s’en prendre gratuitement et extrêmement violemment aux agents de la brigade IOS/QD.

En effet, ce matin, il a prétexté un mouvement promenade afin de projeter aux visages des agents une grande quantité d’urine, la préméditation n’étant plus à prouver.

Toujours dans un professionnalisme à toute épreuve, les agents équipés ont procédé à la mise en place du détenu dans une cellule QD (plexi) adaptée à son profil de projeteur d’excréments. Celui-ci, s’est jeté violemment sur les agents à ce moment-là, portant une multitude de coups à ces derniers n’hésitant pas à essayer de s’emparer du bouclier et d’arracher les casques des collègues afin de les blesser avec leurs propres équipements, le tout dans une rage extrême et un déferlement de haine.

Lors de l’intervention, 3 collègues ont été blessés, 2 jours d’ITT pour deux d’entre eux et une fracture du pouce pour le troisième qui est en train de subir une intervention chirurgicale à Orléans. La prise en charge a été parfaitement exécutée et les collègues ont été conduits à l’hôpital pour y recevoir les soins.

FO JUSTICE Saint-Maur apporte tout son soutien à nos collègues blessés, tout en félicitant les agents de la brigade ISO/QD, le premier surveillant du Bâtiment A pour leur professionnalisme dans des conditions aussi exécrables ainsi que les ELSP pour leur adaptation rapide à la situation et leur disponibilité.

FO demande en plus du quart d’heure de soutien et de protestation, que la plus grande fermeté soit appliquée pour ce détenu, récidiviste et violent.

Ce genre d’individu psychotique n’a rien à faire dans un environnement tel que la maison centrale de Saint-Maur, FO demande instamment le placement de cet énergumène dans une structure adaptée avant de connaître un nouveau drame.

Chacun devra prendre ses responsabilités.

De plus FO s’engage a accompagné les agents dans leurs soins et leurs démarches juridiques.

Toujours avec vous, toujours pour vous.

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Prison de Nevers : Les Fastes Nivernais

Le Syndicat FO Justice de la MA Nevers tenait à vous faire part de nos informations au sujet de la générosité et l’allégresse de notre chef d’établissement.
Il se raconte, on évoque…., le long des couloirs de la DI ou lors d’un café partagé, la situation financière préoccupante de la MA Nevers.

Il n’en est rien ! Notre établissement semble être en pleine période de faste, il semblerait que les rumeurs sur les préconisations et les avertissements du département Budget et Finance de la DISP de Dijon soient infondés.
Et pour cause ! Notre chef d’établissement dépense sans compter dans tous les secteurs d’activités dans et hors de l’établissement !

Serait-ce de la timidité ou de la pudeur lorsque le CE fait la sourde oreille lorsque l’on lui demande de nous présenter l’exercice budgétaire de l’établissement en CTS ? Il devrait être fier de nous présenter ses talents exceptionnels de gestion et la situation richissime de l’établissement.

Par exemple, le jour de la réunion des premiers et officiers de l’établissement, notre bon CE n’a pas hésité à avoir recours à l’un des restaurants le plus coté de notre bonne cité Ducale. Après tout il est légitime que les cadres soient récompensés à la juste valeur de leur investissement.

A voir la carte, près de 100 euros par personne auront été dépensé!

Nous sommes désormais loin de l’époque où l’on nous expliquait qu’une demi queue de langoustine représentait un poste budgétaire trop lourd à destination des agents qui travaillaient en service de nuit pour les fêtes…

Le SLP FO justice de la MA Nevers félicite le chef d’établissement pour sa rigueur budgétaire qui nous a permis de sortir d’une période de crise afin d’entrer pleinement dans une période d’opulence.

Le SLP FO justice de la MA Nevers sait l’attachement du chef d’établissement aux nouveaux projets. Nous allons donc très prochainement faire appel à la générosité du Chef d’établissement et à son budget conséquent afin de mettre en place des moments de cohésion de groupe similaires.

Nous sommes ravis d’apprendre que l’époque des « fameux stylos de fin d’année » est derrière nous. Nous entamons d’ores et déjà des réflexions avec les agents d’équipes de roulement, administratifs, techniques et postes fixes sur la mise en place de ce type de moment de convivialité et sur les menus de fin d’année.

Nous sommes assurés, sachant la générosité qui caractérise le CE, de sa pleine et entière implication dans l’aboutissement de ces projets. Sachant désormais que les cordons de la bourse sont déliés, nous pourrons donc par ce biais déjà, agir sur le curseur des luttes contre les risques psychosociaux que d’autres décisions pénalisent.

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UISP DIJON : Changement de marché. L’intervention de l’UISP Dijon FO Justice

A l’occasion du changement de marché de Sodexo vers Elior / Idex, l’UISP FO Justice Dijon a été sollicité sur l’augmentation de près de 100% du prix des repas sur certains mess.

En effet, le prix du repas subventionné à hauteur de 1,38€ était de 4,57€ lorsque Sodexo était aux commandes.
A l’occasion du changement de marché le prix a bondi à 8,41€ subvention déduite !

L’UISP FO Justice Dijon a donc saisi le secrétaire général de la DISP afin de trouver une voie de résolution à cette problématique.
La discussion a été portée au niveau régional et national de la gestion déléguée.

L’UISP FO Justice Dijon a obtenu la promesse de remboursement des trop payés par les agents.
La DISP de Dijon s’est engagée à ce qu’une solution rapide soit trouvée et que l’intégralité des sommes payées en trop par les agents soient identifiées et remboursées rapidement.

l’UISP FO Justice Dijon remercie le secrétaire général de la DI pour son écoute et sa réactivité sur le sujet.

A l’heure où le pouvoir d’achat est une préoccupation majeure pour chacun d’entre nous, l’UISP FO Justice Dijon reste plus que jamais mobilisée.

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Prison de Châteauroux : SMPR ou SMPER*

Châteauroux

Nul n’est sans savoir que la gestion de l’établissement laisse à désirer et nous ne sommes vraiment pas aidés par certains services qui se prennent pour Dieu.

Il y a quelques mois nous avions déjà dénoncé dans un communiqué la politique pro-détenu du SMPR, mais il semblerait que nous n’ayons pas été compris.

Petit récap de la semaine passée :

Lundi 19 septembre lors de la distribution des traitements du soir le détenu A. , réputé pour son mauvais comportement envers le personnel, obtiendra après ses complaintes une dose plus élevée de son médicament que celle prescrite par le médecin.

Cette même infirmière décidera quelques minutes plus tard d’extraire le détenu B. car ce dernier aurait, selon ses dires, ingéré des lames de rasoir.

Nous rappellerons au passage qu’il s’était volontairement fracassé la tête contre un mur une semaine avant afin d’être extrait.

Bien évidement après examens les urgences confirmeront que ce dernier n’avait rien avalé du tout et le détenu rentrera comme une fleur après sa petite balade champêtre gracieusement offerte par la gentille infirmière.

Mardi 20 septembre le psychiatre en poste au SMPR descendra voir le détenu B. (placé en CPROU) qui était plus que virulent dans ces propos.

Vu son état d’énervement les surveillants présents lors de l’entretien décident de se placer dans la cellule derrière le personnel soignant pour assurer la sécurité de celui-ci mais le détenu ordonnera que les agents sortent, sur demande du psychiatre les agents ont donc quitté la cellule.

Vendredi 23 septembre après sa visite au QD/QI ce même psychiatre a appelé le SAMU afin d’extraire le détenu K. car il aurait aperçu celui-ci avaler une lame de rasoir. (pratique décidément populaire au CP)

Légère omission tout de même de ce professionnel de santé qui n’avertira pas la pénitentiaire de cet appel et de cette demande d’extraction mais surtout qui n’assumera qu’à moitié ledit appel en rejetant la faute sur le BGD….

La suite nous la connaissons, le détenu K. finira en H.O puis leur faussera compagnie, avant d’être retrouvé quelques heures plus tard par les forces de l’ordre.

Ce dernier connaissant très bien les protocoles voulait être extrait à tout prix et a trouvé avec le SMPER un allié de choix…

Messieurs et Mesdames du SMPR qui n’avez pas encore compris quels genres d’individus vous “soignez” nous en avons marre de cette gestion qui nous met en danger chaque jour.

Puisque la DI souhaite que nous comblions les cellules vides du B2 le syndicat local Force Ouvrière demande à la Direction que les détenus diagnostiqués trop fragile pour rester au quartier soient placés au B2 avec une gestion individuelle et surtout un suivi psychologique renforcé en semaine pour être sûr et certain qu’ils aillent mieux et puissent réintégrer une détention classique.

Le syndicat local Force Ouvrière rappelle que les traitements doivent être donné par un personnel soignant qui doit (dans le cas où le détenu vérifie son contenu) constater un manque éventuel.

Le syndicat local Force Ouvrière rappelle que les agents ne sont ni habilités ni formés pour distribuer des médicaments.

Le syndicat local Force Ouvrière ne veut pas voir la responsabilité d’un agent engagé parce qu’il y aura eu une erreur de dosage , de médicaments, etc….

Le syndicat local Force Ouvrière demande la création d’un groupe de travail afin de réfléchir à l’ouverture du B2 avec des détenus dit “suicidaire”

Le syndicat local Force Ouvrière demande à la Direction de reprendre les rênes de son Établissement en rappelant notamment aux services partenaires que nous ne gardons pas des moutons et qu’ils sont là pour assumer leurs actes commis à l’extérieur comme à l’intérieur de nos murs.

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* service médical de programmation d’extraction ratées .

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