Ce dimanche 10 Avril 2022, une nouvelle agression a eu lieu sur le CP Lille Sequedin.
La journée venait à peine de débuter à l’UDV, quand l’un des résidents commença à taper violemment dans la porte de sa cellule en menaçant et insultant les collègues présents sur le secteur.
Comprenant rapidement que ce détenu ne cesserait en aucun cas son tapage, les surveillants accompagnés du gradé se rendirent à sa cellule afin de mettre un terme à cette situation.
Dès l’ouverture de porte le forcené se jeta sur les surveillants et tenta à de nombreuses reprises de leur porter des coups. Grace au professionnalisme et à la bonne maitrise des agents, le détenu fut parfaitement maitrisé et menotté afin d’être accompagné vers le quartier disciplinaire. Mais lors du trajet, il décida à nouveau de donner du fil à retordre en se débattant et en tentant de se jeter au sol plusieurs fois. Il finira même par réussir à mordre l’un des nôtres au niveau de la main tel un chien enragé…
Cet individu est bien évidemment coutumier des faits. Ses nombreux passages en commission de discipline pour agressions, menaces ou insultes envers le personnel ne l’ont jamais freiné dans sa bêtise, à cause de sanctions bien trop souvent clémentes…
Encore une preuve que la gestion du QEPEC est devenue très compliquée, surtout lorsque vous vous retrouvez à 4 agents pour gérer ce genre de situation au lieu de 6. Et encore… la veille seulement 3 agents étaient présents sur le secteur…. Monsieur le Directeur, attendez-vous qu’un drame se produise au sein de cette unité pour combler le manque de personnel ? Pour le bureau local FO Justice, la plaisanterie a bien assez durée. Nous exigeons que cette structure repasse à 21 agents dans les plus brefs délais. N’attendez pas qu’il soit trop tard pour agir
Le bureau local FO Justice exige que ces faits de violence soient sévèrement punis. Nous apportons tout notre soutien aux agents victimes de cette agression ainsi qu’à tous les agents du DEPEC qui traversent une période très difficile… Rappelons le, ces difficultés sont dues en grande partie au manque d’effectif du secteur.