Prison de Condé-sur-Sarthe : Déclaration liminaire. À la tête du client ! Mais pas aux dépens des nôtres…

Le Syndicat Force ouvrière souhaite revenir sur l’incident survenu le 25 Mars 2022, qui semble être particulièrement minimisé par la Direction pour éviter de désavouer son chef de détention qui a cumulé les erreurs d’appréciation.

Revenons donc sur les étapes de cette après-midi :

– La famille T.. informe de son retard pour son entrée UVF à 15h sans donner d’heure approximative de son arrivée réelle. Malgré cela le chef de détention fait fi de la note de service ainsi que de l’entrée prévue de B…… (ex preneur d’otage ici même) dont la famille était quant à elle présente à 16H pour son entrée conformément à la décision de la CPU.

– Le chef de détention ordonne de procéder à l’entrée de la famille T.. au dépend de la famille B……, l’amputant du temps initial statué en CPU. Cette décision mal assumée n’est même pas transmise par le donneur d’ordre à la personne détenue B……. .

– De ce défaut de communication envers les intéressés découle des menaces de mort à l’encontre d’un agent en fin de service lors du dernier contrôle par le détenu T.. qui a sans doute reçu des réflexions via les patios du détenu B…… agacé de « faire les frais » de ce retard et de sentir sa famille quantité négligeable.

– Lors de la sortie de la famille T.., là encore, le Directeur mal informé ordonne un aménagement d’horaire en faveur du détenu T.. (ignorant les menaces proférées à l’encontre du personnel et celles d’une potentielle demande d’explication annoncé par la gradée de permanence à l’encontre de l’équipe parloir si elle s’obstinait à refuser). Heureusement qu’un échange argumenté avec l’équipe PARLOIR a permis au Directeur de prendre la bonne décision.

– Pour compléter l’incohérence ou la partialité des décisions, sur la même semaine et dans de mêmes circonstances, la famille N….., elle, s’est vue repousser son UVF au créneau suivant.

Le Bureau local Force Ouvrière dénonce fermement le non-respect de la procédure de mise en place des UVF dont les horaires fixes permettent un contrôle de qualité dans le respect des horaires accordés en CPU et le respect des familles.

Le Bureau local Force Ouvrière regrette et alerte à nouveau sur le peu d’écoute et de concertation avec les personnels dans le cadre des CPU UVF par rapport à l’organisation des plannings et dans l’instruction des dossiers présentés.

Le Bureau local Force Ouvrière s’inquiète de la légèreté avec laquelle certains membres de la Direction prennent leurs décisions comme-ci tout était sous contrôle…on a déjà vu ce que cela avait donné en 2019 !

L’amertume est mauvaise conseillère alors soyez juste impartial.

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