Prison de Belfort : Y a t-il un pilote dans l’avion ???

Le syndicat local Belfortain s’interroge sur la tournure que prennent les choses à la maison d’arrêt.

En Effet, il y a une semaine, le chef d’établissement se fait vilipender par un détenu pour un refus de permission, le CE se fait insulter et menacer…. rien ne se passe, il retourne en cellule tranquillement.

C’est le point de départ d’une escalade. La jeune population pénale a pris l’ascendant sur le fonctionnement de la détention. Ces énergumènes font du tapage toutes les nuits , cassent le mobilier (les TV), insultent les agents…. et même les employés de mairie par les fenêtres….

Quel bel exemple d’autorité pour l’administration pénitentiaire !!

Malgré les observations, les CRI, les signalements Oraux depuis plusieurs semaines rien ne bouge !

Les solutions ?

Des changements de cellule pour commencer ???

Même changer de cellule les fauteurs de trouble est IMPOSSIBLE, en effet, ils refusent, puisque notre hiérarchie leur demande leur accord ! C’est ainsi que l’on envoie de bons messages à la population pénale !

ILS COMMANDENT ils font ce qu’ils veulent !

A l’heure du surveillant acteur, à Belfort, par la force des choses, on est plutôt spectateur de cette décadence !

Des transferts pour aérer la détention ????

Non on ne peut pas !!! on n’a pas de greffier ! Pourtant sans greffier nous parvenons sans problème à écrouer !

Par contre notre direction attend des agents, dixit : « du sang neuf »…. elle espère beaucoup de l’arrivée d’un chef de détention et de deux 1er surveillants….soit..

Mais en attendant c ‘est les agents belfortains qui sont au feu chaque jour !

D’ailleurs en parlant d’agents il nous en manque 4 depuis deux CAP ! On ne remplace plus les départs en retraite, les mutations, les lauréats de concours ??

Chaque jour qui passe nous fait perdre un peu plus d’autorité.

Quand nous alertons le commandant de bord sur le mal-être grandissant des agents, qui en plus d’un rythme de travail effréné, voient leurs conditions de travail se détériorer, il n’a qu’une réponse….

JE M’EN FOUS

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