Le mensonge n’a pas de limite : “Les calculs sont pas bon Kévin !”

C’est avec un « grand » intérêt que FO Justice a lu la prose de l’UFAP Unsa Justice, qui revendique descombats rondement menés en faveur des Personnels.

Auraient-ils omis certains détails de l’histoire dans l’espoir de galvaniser les dernières recrues qui n’auraient pas vécu la trahison historique de l’Unsa Justice sur les Personnels Pénitentiaires en 2018 ? Les élections approchent, et nous sentons bien que les discours s’adaptent en circonstance, au grand dam des pénitentiaires qui ont été sanctionnés lors du mouvement de 2018.

Pour rappel, le Secrétaire Général de l’Unsa Justice, toujours en poste à ce jour et pour les années à venir,indiquait par ces mots en 2018 alors même que l’ensemble des Personnels était mobilisé : « On a fait un choix syndical, celui au regard des évènements, de ne pas demander de revalorisations salariales »

(Les images parlent d’elles même)

Seul FO Justice revendiquait à l’époque, la catégorie B pour le CEA, la catégorie A pour le CDC, la fusion des grades du CEA et du CDC, des augmentations de la PSS, de l’ICP, des primes de nuits, des dimanches et jours fériés et ce, en plus des mesures sécuritaires attendues par les personnels.

D’ailleurs FO Justice avait été exclu, dans un premier temps, des discussions à cause de ces demandes.L’UFAP Unsa Justice et la CGT étaient donc les seuls interlocuteurs du ministère sur leurs revendicationssécuritaires.

Suite au camouflet d’un premier accord annoncé par ce « duo de choc » et se résumant à un gilet pare- lame et une paire de magnum, FO Justice et les Personnels ont continué leur lutte obligeant tout ce beau monde à finalement inviter notre Organisation syndicale autour de la table des négociations.

Sentant les choses leur échapper, et la réforme de la catégorie B se profiler à la vue de la contestationhistorique, l’UFAP Unsa Justice avait, par surprise, pressé le ministère de l’époque pour la signature d’unprotocole à minima, comportant leur gilet pare-lame et leurs godasses, en plus des mesures salariales exigées par FO Justice à savoir :

–  2 % de PSS supplémentaires pour porter cette dernière à 28%

–  Un taux de base de l’ICP porté de 1000€ à 1400€

–  La revalorisation de la prime de dimanches et jours fériés de 26€ à 36€

Ce combat salarial de 2018, qui a permis ces revalorisations en faveur des Personnels, à hauteur de 35Millions d’€, est donc bien celui de FO Justice et des Personnels mobilisés, et certainement pas de ces usurpateurs et félons, avides de mensonges caractérisés.

Mais à quel prix ?

Cette décision avait eu pour conséquence des sanctions pour bon nombre de nos Collègues qui se sont vu infliger des exclusions temporaires de fonctions et des jours de salaire en moins ! Il est beau le combat syndical !

Malgré tout, le combat ne s’est pas arrêté là. En effet, FO Justice a continué à œuvrer depuis 2018 avec de nouvelles revalorisations dont :

–  Une nouvelle augmentation de la PSS de 0,5% pour la porter à 28,5% (+2,5% depuis 2018)

–  Une nouvelle augmentation de l’ICP de 1400€ à 1869€ (+869€ depuis 2018)

–  Une revalorisation des primes de nuits de 17 à 20€ en semaine et de 20 à 24€ les dimanches et jours fériés

–  La fusion des grades de Surveillant et Brigadier avec un indice sommital à 502 ! (Rappelons, malgré ce que certains sous entendaient, que la Police Nationale n’a toujours pas cette disposition)

Plusieurs dizaines de millions obtenus, sans sanctions pour les

Personnels… ça aussi il est utile de le rappeler !

Ce bilan rapide des avancées négociées par FO Justice ne serait pas complet si nous n’évoquions pas les mesures sécuritaires également obtenues par FO Justice comme le Pistolet à Impulsions Électriques, les bombes incapacitantes ou les cameras piétons qui sont en cours de déploiement.

Maintenant que ces vérités sont à nouveau rétablies, attardons-nous sur la réforme d’envergure ethistorique annoncée par le ministre de la Justice et la DAP en faveur des Personnels de Surveillance.

L’Unsa Justice (ou l’UFAP ou L’USM Unsa … nous ne savons plus comment les appeler, ils ne le savent plus eux-mêmes) essaye à nouveau de pourfendre la vérité en annonçant que tout serait du « flan » …

Mais savent-ils au moins de quoi ils parlent ? Avons-nous la moindre bribe de leur vision de l’avenir de la Pénitentiaire ou de leur hypothétique projet ? L’ont-ils travaillé ? La réponse nous la connaissons tous : NON !

Le seul combat qu’ils ont à mener à présent, avec leurs acolytes de la CGT et du SPS, est de faire capoterle travail déjà engagé depuis plusieurs mois avec la DAP, le garde des Sceaux, Matignon et l’Élysée, dans un seul but électoraliste… au risque de priver les Personnels de cette réforme tant attendue et aujourd’huià portée de main, et ce, sans le moindre scrupule. 2018 ne leur a, semble-t-il, pas servi de leçon !

Nos travaux en cours et le projet de FO Justice sont clairs et connus de tous :

–  La catégorie B pour le CEA avec la fusion des grades de 1er Surveillant et Major,

–  La catégorie A pour le CDC,

–  La création d’une indemnité mensuelle pénitentiaire, à l’image de l’allocation de maitrise de 319 € perçue par nos homologues de la Police Nationale,

–  Revoir la durée de formation initiale qui doit permettre à tous, sans distinction, d’exercer l’ensemble de nos missions y compris en Outre-Mer,

–  Retravailler le recrutement afin d’attirer plus et mieux, et ainsi de revoir l’ensemble des rythmes de travail dans le but de concilier vie professionnelle et personnelle.

UN PROJET QUI SE RÉSUME EN 3 MOTS : SALAIRES, RECONNAISSANCE ET ATTRACTIVITÉ !!!

Messieurs, la haine et le mensonge n’ont certes pas de limites pour sauver vos fesses lors des élections professionnelles, mais ne le faites pas au détriment des Personnels. Dans le cas contraire, soyez certains que vous trouverez FO Justice sur votre chemin !

FO JUSTICE CONTINUE ET CONTINUERA D’AVANCER POUR LES PERSONNELS !!!

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