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Prison de Châteaudun : Un dimanche chaud aux UDV. Quand la réalité de terrain rappelle les dysfonctionnements

Ce dimanche à 08H30 un pensionnaire des UDV n’a rien trouvé de mieux que de mettre le feu à sa cellule en mettant directement en danger tous les détenus et les agents sur cette zone.

Une fois de plus, vos personnels ont démontré leur professionnalisme, leur sang-froid et leur courage pour l’extinction du feu et l’évacuation de la zone.

C’est un vrai P.O.I. que vos agents ont vécu dimanche.

Le bureau local félicite tous les personnels qui sont intervenus et demande à la Direction de Centre de Détention des Témoignages Officiels de Satisfaction pour chaque agent.

Sur cet incident, la réalité de terrain a encore prouvé que plusieurs dysfonctionnements doivent être revu.

Le bureau local demande à la Direction de :

bouger le positionnement des A.R.I. qui sont sur zone,

mettre en place un système de désenfumage afin d’être en conformité avec ce secteur,

rajouter des triangles supplémentaires pour une efficacité multiple d’ouverture des organes de sécurité.

revoir le système d’ouverture des fenêtres coursive de cette zone.

Concernant le protagoniste de cet évènement placé au Quartier disciplinaire notre bureau demande des sanction exemplaires pour mise en danger de la vie d’autrui.

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Prison de Nevers : Surpopulation / violences / stupéfiants, établissement sous haute tension

Une situation préoccupante est présente à la maison d’Arrêt de Nevers !

Depuis quelques mois, nous sommes confrontés à une surpopulation pénale avec des profils de plus en plus complexes à satisfaire sur le plan médical.

En effet, la multiplication des profils psychologiques, psychiatriques et addictologiques s’opposent à une unité sanitaire qui manque de médecins depuis fin décembre 2023.

Le jeudi 29 février 2024, un détenu en semi-liberté réintègre l’établissement.

Pendant sa fouille, il est découvert plusieurs objets illégaux, tels que des stupéfiants et une pipe à crack.

Le collègue, après l’avoir examiné attentivement, constate que le détenu ne se trouve pas « dans un état normal ».

Si la situation s’arrêtait là encore…

Le détenu commence à « vriller » et prononce des insultes à caractère racial à l’encontre de notre collègue.

Notre collègue est renforcé par deux collègues du RDC, ainsi que par le gradé de roulement et le chef de détention.

Tout se tend brusquement ! Le gradé subit des insultes raciales à son tour. Nos collègues sont également victimes de menaces, d’insultes, de crachats et même de violences physiques.

Le placement au Quartier Disciplinaire est inévitable, mais la scène ne s’arrête pas là…

La personne décide d’attenter sa vie et se pend.

Le professionnalisme des surveillants affectés au RDC a permis d’éviter le drame et une aide de protection d’urgence a été accordée à la personne détenue.

Pour exprimer sa gratitude, le détenu réitère les insultes, les crachats et les menaces, arrose le chef de détention avec de l’eau des toilettes et urine sur les collègues à travers la grille.

Son placement en Hospitalisation d’Office est inévitable. Les agents quant à eux indiquent leurs souhaits de déposer plaintes. Le mardi 5 mars marquera la clôture du spectacle, avec l’annonce du retour du détenu à l’établissement.

FO justice se tient à la disposition des collègues pour les assister dans leurs démarches.

FO justice réclame la remise de TOS aux agents pour leur professionnalisme, ce qui a évité un drame à la Maison d’Arrêt de Nevers.

FO justice demande au Chef d’établissement que la personne détenue soit transférée en MOS au regard des nombreuses plaintes qui vont être déposées et de la fin de peine de l’intéressé.

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Prison de Belfort : Agression à la Maison d’Arrêt

On a évité le pire….

Le 27 février 2024, à la sortie du parloir un détenu a refusé la fouille. Il a tenté de sortir de force du local de fouille.

L’agent et le gradé ont réussi à le retenir mais l’excité s’est rebellé de plus belle. Il a donné des coups en se débâtant dont un violent coup de coude au visage du Brigadier-chef. L’arrivée des renforts a permis de maîtriser l’individu avec la force stricte nécessaire. Il a été placé au QD, tout en insultant et proférant des menaces de mort à l’encontre des agents pénitentiaires.

Le voyou en question n’en est pas à son coup d’essai, en effet pendant son précédent séjour dans notre établissement, il avait déjà eu un comportement violent avec des agents. Ces derniers avaient déjà porté plainte et avaient eu gain de cause auprès du tribunal. Pourtant il est revenu, dans notre établissement et croisant nos collègues tous les jours.

Le bureau Local FO apporte son soutien à notre ami et collègue.

Le bureau Local FO félicite les agents pour leur professionnalisme !

Le bureau Local FO exige une sanction exemplaire pour cet acte de violence

Le bureau Local FO exige un transfert du détenu dans les plus brefs délais !

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Prison de Dijon : Tout à l’égo, les fins de mois difficile

En proie à des difficultés RH importantes et à une surpopulation carcérale endémique, la nouvelle direction de l’établissement s’est vu confier la mission d’ouvrir une ELSP mais aussi de mettre en place plus activement le surveillant audienceur acteur. Reçu par M. le Directeur, le bureau local avait fait part des plus grandes réserves quant à la faisabilité de ces deux projets dans l’immédiat et pour cause.

Le surveillant acteur, certains l’ont défendu pendant des années mais désormais semblent préférer le saborder. Le bureau local tient à rappeler à nouveau qu’il est important d’en mettre en place les principes, il faut le faire avec les moyens humains adéquats.

N’en déplaise à certains, ce projet ne se limite pas à des audiences dont les contours deviennent de plus en plus flous au fil des mois. S’arrêter à la charte et ignorer les principes du surveillant, acteur d’une détention sécurisée est définitivement une erreur. Devrait-on commencer à parler de trahison à l’encontre des signataires ?

Le service des agents à lui aussi, émis les plus grandes réserves quant à la faisabilité de former des agents en nombre suffisant.

Sur le socle commun du jeudi matin, là encore hier il était défendu ardemment mais est aujourd’hui renié par certains. Une gestion plus raisonnée de ce temps dédié à la formation a été demandé par le bureau local. Ne pas découvrir les bâtiments pour envoyer des agents faire du yoga relève tout simplement du bon sens. Il nous semble que notre mission de surveillance prime sur notre recherche de l’éveil.

Le SLP FO Justice MA Dijon réitère sa demande de limiter le socle commun aux strictes formations obligatoires

A propos de l’ELSP la problématique est exactement la même. Si un petit vivier d’agents volontaires sont d’ores et déjà disponibles, le projet ne séduit pas. Comment en serait-il autrement puisqu’à un peu plus de deux semaines de l’ouverture décidé par M. le Directeur Interrégional, il n’y a pas l’ombre d’un commencement de service ou d’explication sur son fonctionnement ! LES ELSP NE SONT PAS DES PREJ !!!

Personne n’est dupe ni ne voit comment ça pourrait fonctionner. Cette ouverture apparait comme un miroir aux alouettes qui va finir en attrape-nigaud !

Le SLP FO Justice MA Dijon constate qu’enfin la folie des grandeurs du service médical se restreint à quelques créneaux dans la semaine. Pour autant un effort supplémentaire ne pourrait-il pas être consenti, toutes les extractions sont-elles primordiales ? Certains soins ne pourraient-ils pas être pratiqués sur place ?

Ce petit mieux ne suffira pas à mettre à disposition ne serait-ce que les trois agents nécessaires à une journée pour l’ELSP. Quand il manque quatre agents en détention et que sur quatre prévus en permanence, seul deux postes sont pourvus, les réalités mathématiques sont implacables, les effectifs sont insuffisants !!!

Monsieur le Directeur Interrégional, Monsieur le Directeur ESP, Le SLP FO Justice MA Dijon espère sincèrement que le DAP préparera l’inauguration de cette centième ELSP avec l’envoi de valises chargées de personnels supplémentaires.

Dans tous les cas soyez assuré de pouvoir compter sur le bureau local pour lui faire part de l’inquiétude du personnel dijonnais !

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Prison de Belfort : L’agent public et la fille publique incapables de prendre leur retraite à temps

Nous avons bien conscience que le Télex et le Minitel furent des outils qui en leurs temps, ont révolutionné le monde.

Pour autant nous ne pouvons concevoir qu’un chef d’établissement se satisfasse d’avoir 20 millions de mails en attente de lecture. Il faut vivre avec son temps, désormais des communications parfois importantes sont véhiculée par ces canaux pas si nouveaux.

Les temps ont changés et nous sommes là pour travailler et aller de l’avant. Nous ne pouvons-nous satisfaire d’un patron qui végète dans son fauteuil, en attendant que germe enfin en lui l’idée, qu’il serait sans doute temps de passer la main.

Nous pouvons concevoir sa difficulté avec les anglicismes. Nous pouvons concevoir la baisse d’audition qui expliquerait partiellement son écoute sélective. Nous pouvons aussi imaginer qu’il n’ait pas compris que le petit bout de plastique qui lui a été remis sert en réalité à l’identifier sur l’appareil qui enregistre les débuts et fin de service de chaque agent, après tout il y eut une époque où c’était une petite cartonnette qu’il fallait poinçonner, si personne ne le lui explique aussi ! Enfin, nous pouvons même faire l’effort de considérer que s’il ne dit pas bonjour, ce n’est pas forcément un manque de politesse ou d’éducation.

C’est peut-être une différence de perception.

Nous évoluons visiblement dans 2 réalités différentes où le temps ne s’écoule pas de la même façon. En effet, lorsque nous passons et que nous lui disons bonjour, nous sommes au travail, occupés à nos besognes quotidiennes à un rythme normal mais qui doit lui apparaître comme extrêmement rapide. Il faut s’imaginer que pour lui sa réalité est toute différente, le temps s’écoule de manière infiniment plus lente et sans doute que du temps que l’information, quelqu’un vient de parler, lui parvienne, nous sommes dans notre réalité, déjà bien loin. Cette théorie expliquerait également cette faculté à faire des promesses sans suite, peut-être se réaliseraient-elles que nous serions déjà en retraite…

Nous pourrions sérieusement nous accommoder de tout cela, mais nous avons un travail, des missions, des objectifs à réaliser et pour cela nous avons besoin d’avoir à la tête de l’établissement un patron qui ne soit pas un fantôme qui hante un bureau et le chemin qui y mène, une âme désincarnée qui erre sans but ni volonté.

Nous faisons face à des carences RH importantes et notamment sur l’effectif de premier-surveillants. La pseudo-idée de mettre en place des faisant fonction, n’a rien de révolutionnaire d’une part et ne revient qu’à déshabiller Paul pour habiller Jacques et en définitive ne fait que repousser le problème. Le bâtimentaire comporte de vrais sujets qui ont besoin d’être travaillés.

Le SLP FO Justice Belfort invite donc le chef d’établissement, et accessoirement la DISP puisqu’ils en sont responsables, à s’interroger sérieusement.

Soit, il est possible de sortir le chef d’établissement de sa léthargie, soit ce n’est pas possible et il sera temps d’envisager un voyage vers d’autres aventures.

Mais quoiqu’il en soit, nous exigeons désormais des avancées et des résultats rapides et tangibles.

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UISP DIJON : On arrête plus les éoliennes, ces grands machins qui brassent du vent !

L’UISP FO Justice Dijon s’inquiète de la tournure que prend le « dialogue » social au sein de la DISP de Dijon et plus particulièrement au sein des deux établissements que sont Nevers et Joux-la-Ville.

Sur ces 2 établissements, les chefs d’établissement semblent avoir beaucoup de mal à saisir l’intérêt du dialogue social et semblent être prêts à toutes les bassesses pour ne pas chercher à en comprendre le fonctionnement.

Quelqu’un aurait-il l’amabilité de leur expliquer que « Art. 15 » fait référence au même article du Décret n°82-447 du 28 mai 1982 relatif à l’exercice du droit syndical dans la fonction publique modifié par le décret n°2020-1427 du 20 novembre 2020 ?

Y-a-t-il une âme charitable qui voudrait bien leur expliquer que sur cet article il est fait état des représentants syndicaux titulaires ET suppléants et que cela est tout autant valable pour un CSA que pour des réunions de travail ?

Il serait bien également de leur expliquer que la consultation revêt un caractère obligatoire lorsqu’un projet est relatif au fonctionnement et à l’organisation des services. Cela éviterait que l’on voit fleurir des organigrammes de référence qui n’ont pas été soumis en CSA…

Il serait également appréciable de leur rappeler qu’un agent a le droit s’il le souhaite d’être assisté de la personne de son choix.

Si ces CE s’abstenaient simplement des règles élémentaires de politesse, nous pourrions nous en accommoder, quand bien même l’un d’entre eux irait même jusqu’à ignorer le nom de son CDA, et quand bien même les projets semblent tourner en rond sans jamais avancer.

Mais ces pratiques autocratiques sont nocives au fonctionnement des établissements et plus encore aux agents qui y travaillent. Dans ces 2 établissements nous remontent des sujets de maltraitance de personnels de tout corps (ou presque) et de tout grade.

L’UISP FO Justice Dijon demande à ce qu’une attention toute particulière soit portée sur le dialogue social et les pratiques nocives aux personnels qui ont cours sur ces établissements.

L’UISP FO Justice Dijon exige qu’il soit mis un terme définitif à ce qui ressemble de plus en plus à une entrave volontaire.

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Prison de Besançon : Après les Fast-Food, la Fast-Press ! L’information sacrifiée pour la machine à Buzz !

Dans un article du 24 janvier 2024, France 3 BFC nous raconte le drame qui a touché notre établissement le 29 décembre dernier. Le récit est biaisé et incomplet.

Le SLP FO Justice Besançon souhaite apporter quelques informations complémentaires.

Les services de police et judiciaires ont certes effectué un travail conséquent et qualitatif, mais s’arrêter ici c’est oublier un acteur indissociable et indispensable, les personnels de l’administration pénitentiaire.

En effet, les agents de la structure ont fait preuve d’un grand professionnalisme. Nos services ont également mené et contribué aux investigations. Des fouilles de cellule et des auditions ont également été menées, dans un intervalle de temps de 48h.

C’est bien le travail conjoint de tous les services, judiciaires, policiers ET pénitentiaires qui ont permis d’identifier les personnes impliquées.

Nous avons bien conscience de la tendance actuelle de créer ces fast news pour produire plus. Malheureusement quantité n’est pas synonyme de qualité.

Cette politique de chercher plus de buzz en fournissant un moindre travail de recherche et de vérification est nuisible à une information correcte. Nous regrettons que dans certains cas vous sachiez nous solliciter alors que dans le cas présent vous avez été incapable de poser quelques petites questions qui aurait d’une part permis de contextualiser votre récit et d’autre part de raconter des absurdités.

Le personnel n’est pas impuissant face à ce fléau, il est rendu impuissant, par des carences RH importantes, par des conditions de travail inquiétantes, par des politiques menées qui semblent davantage tendre vers le « pas de vague » plutôt que vers la sécurité des agents et des établissements.

Le SLP FO Justice Besançon souhaite féliciter à nouveau tous les personnels qui se sont investis dans cette enquête.

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Prison de Nevers : On marche sur la tête ! Plus de détenus, plus de missions, de moins en moins de personnels !

Le Syndicat FO justice MA Nevers tient une nouvelle fois à tirer la sonnette d’alarme sur la situation des ressources humaines de notre établissement.

Rien ne va plus ! N’en déplaise !

Une population pénale qui explose, entre 145 à 150 détenus pour 118 places théoriques !

Des désencombrements surprises… Des mises à l’écrou à venir et qui ne cessent d’augmenter !

➢ Une diminution des effectifs des personnels de roulement.

Encore 3 départs sans remplacement.

➢ Création de postes fixes non-essentiels que l’on prend encore sur la bête.

Mais où sont les vacataires pour tenir les postes administratifs ?

➢ Que dire de la prédisposition de notre chef d’établissement à se munir de plus de premiers surveillants que nécessaires et aller au-delà de l’organigramme de référence, de 3 nous sommes passés à 5 en surfant sur la nomination temporaire de « faisans fonctions » qui perdure…

Encore deux surveillant en moins sur le roulement…

➢ La nomination d’un surveillant qui endosse le rôle d’un gradé ou d’un officier pour maintenir le poste infra à flot.

Encore un de moins sur le roulement…

Les départs non remplacés, du chef de détention pour le 1er mars et de son adjoint depuis septembre 2023.

Aujourd’hui les personnels de la MA Nevers font face aux conséquences d’une gestion des ressources humaines désastreuse marquée par l’absence de perspectives à long terme.

Jusqu’à aujourd’hui la gestion des flux de la population pénale à toujours été satisfaisante. La boite de Pandore semble avoir été ouverte ! L’objectif semble être désormais, à l’image de bien d’autres établissements, de surencombrer Nevers au détriment de son fonctionnement et de la sécurité des agents. FO Justice MA Nevers s’insurge de cette tendance et reste vigilant quant à son évolution !

FO Justice MA Nevers exige la tenue d’un groupe de travail sur l’organigramme de référence et appliqué !

FO Justice MA Nevers demande à ce qu’une attention particulière soit portée à l’ouverture des postes de nos collègues qui sont partis vers des d’autres projets professionnels.

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DISP de Dijon : Quand l’aveugle devient ophtalmo ou quand la blanche colombe nous prend pour des pigeons

L’UISP FO Justice Dijon s’insurge du « flash info CET » en date du 26 janvier 2024. Nous constatons une fois de plus avec le plus grand regret que la « fédération UFAP » est pitoyable, tant dans son choix de communication que dans la considération que celle-ci témoigne à l’égard des agents.

Ces grands démagogues voudraient nous expliquer que grâce à leur intervention providentielle, les CET seraient indemnisés en 2024 sur la base du taux catégorie B !

Bientôt ils vont vous expliquer que c’est grâce leur travail quotidien acharné que vous êtes payés à la fin du mois !

Ils prennent vraiment leurs collègues pour des buses.

A moins bien sûr que ce ne soit pas volontaire et que cette déclaration soit le fruit d’une, ignorance crasse.

Peut-être ignoraient-ils, que leur travail acharné et la demande qui en a découlé, avait déjà trouvé réponse favorable depuis plus de 20 ans ! (cf. : Art. 6.2 du décret n°2002-634 du 29 avril 2002, confirmé par Art. 4 de l’arrêté du 28 août 2009 et modifié par celui du 24 novembre 2023)

Il semble évident qu’ils éprouvent une plus grande facilité à effectuer des recherches sur « Sarenza » que sur légifrance !

Faisons simple, que les volatiles arrêtent de jouer les bonimenteurs syndicalistes, qu’ils se contentent de trainer dans les magasins de chaussures à la recherche d’une nouvelle paire de magnum. Sur ce point au moins ils ont prouvé leur engagement. Par pitié, laissez les grands gérer la réforme sur la catégorie B visiblement vous n’êtes pas au niveau.

Les faits sont simples, FO Justice a su porter ses revendications jusqu’à la réalisation de la réforme historique que représente le passage en catégorie B et ce, malgré les blocages et obstructions de certains conteurs de fable. Les jours de CET sont rémunérés en fonction de la catégorie, donc B pour 2024. Devant la charge considérable de travail que représente la production de tous les nouveaux arrêtés, la mise en paiement accusera très probablement un retard de 1 à 3 mois.

Que ceux qui aiment le travail de fiction continuent de suivre le joueur de flûte d’Hamelin.

Ceux qui veulent un travail sérieux, rigoureux, et respectueux des efforts quotidiens de tous les collègues, se tourneront vers FO Justice.

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Prison de Besançon : Rapport d’entretien avec Monsieur le Député

Ce lundi 15 janvier, nous avons eu l’occasion de nous entretenir à la maison d’Arrêt de Besançon avec Monsieur le député du DOUBS de la 1 ère circonscription, Monsieur Laurent CROIZIER.

Monsieur CROIZIER à sa demande, a souhaité rencontrer les organisations syndicales au niveau local. Trois organisations syndicales étaient présentes, FO Justice, la CGT et l’UFAP.

La réunion a duré plus de deux heures, pendant lesquelles il y a eu beaucoup d’échanges. De nombreux sujets ont été abordés, dont les tragiques événements qui sont survenus en fin d’année.

Nous avons longuement parlé des problèmes de stupéfiant qui touchent notre établissement, et des moyens de lutte engagés, qui demeurent malheureusement insuffisants.

Au cours de l’échange, FO Justice Besançon n’a pas manqué de saluer la mobilisation constante du personnel de Besançon, ainsi que la fatigue permanente à cause du manque de personnel, tout service confondu, qui affecte nos agents depuis plusieurs années.

Nous adressons notre gratitude à Monsieur CROIZIER, qui a exprimé sa volonté de porter un certain nombre de nos revendications (manque de personnels, projets de travaux au sein de la MA nécessaires au bon fonctionnement interne) auprès du cabinet du ministre de la justice.

Pour conclure, nous remercions l’ensemble des participants pour ces échanges constructifs. Nous restons en ces temps difficiles, porteur de sens, mobilisateur d’espoir et de motivations profondes.

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